Il y a depuis quelque temps au centre-ville de Trois-Rivières, un charmant cow-boy. Sûrement que tous ceux qui passent au centre-ville l'ont déjà croisé aussi.

Pour ma part, à chaque fois que j'y ai affaire, je croise par un heureux hasard ce cow-boy. Souvent la même chose s'opère en moi, un sourire et une pensée pour cet homme, qui ne se doute pas à quel point il peut faire sourire plusieurs personnes et à qui il fait un immense bien .

Plusieurs amis à moi ont essayé de s'informer de son prénom, mais il me semble que c'est un secret bien gardé. Jamais il ne répond à cette question. Mais que dire de plus sinon qu'à chaque fois, il fait ma journée !

La première fois que je l'ai vu, il prenait des poses en face d'une terrasse café. Je le regardais, il m'a sourit. Je me suis sentie comme une enfant à qui on venait de faire un petit cadeau.

Juste de le voir se promener donne le goût de sourire à cet homme magnifique. Dommage que quelques-uns en profitent pour se moquer de lui, mais à cela il ne porte aucune attention. Il donne l'impression d'être heureux dans sa tête et son coeur.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir dans un journal la photo de mon cow-boy posant pour un commerçant qui fait l'annonce d'une soirée dans son établissement.

Je trouverais ça triste que des opportunistes tels que les propriétaires d'établissements licenciés profitent de ce personnage, si humain et intègre, tel que mon cow-boy. J'espère qu'ils lui verseront (ou lui en ont déjà versé) un cachet décent.

Il n'est pas une bête de cirque comme certains groupes musicaux qui se produisent dans ces mêmes établissements pour des cachets complètement ridicules.

Si vous calculez le nombre de personnes qui sont présentes dans ces événements et à tout cet argent que ces propriétaires empochent, quelquefois c'en est à mourir de rire jusqu'où ils sont prêts (ces groupes musicaux) à se prostituer (voilà le bon terme) pour pouvoir faire ce qu'ils aiment devant un public.

J'espère que ce ne sera pas pareil pour mon cow-boy.

Chapeau à cet homme grandiose à qui je voue une sincère admiration.

Kathy Laquerre

Trois-Rivières