En lisant la lettre du candidat bloquiste dans Hull-Aylmer ("Hommage à Gilles Rocheleau", LeDroit, 29 juillet), j'ai eu de la misère à ne pas pouffer de rire.

En lisant la lettre du candidat bloquiste dans Hull-Aylmer ("Hommage à Gilles Rocheleau", LeDroit, 29 juillet), j'ai eu de la misère à ne pas pouffer de rire.

Imaginez ! Un candidat indépendantiste honorant la mémoire de Gilles Rocheleau. Hé oui, nul autre que celui qui, pour le citer presque mot à mot, en parlant de ses "amis" séparatistes, se "réveillait la nuit pour les haïr". Faut le faire !

C'est vrai que M. Rocheleau s'est présenté pour le Bloc québécois, mais ceci avait beaucoup plus à voir, à mon avis, avec une décision plus ou moins réfléchie, due à son tempérament bouillant. D'autres facteurs pourraient aussi être en cause. Par exemple, sa défaite surprise aux mains du camp Chrétien - que j'avais alors l'honneur de présider dans le comté - durant la course au leadership libéral fédéral en 1990 et, à mon avis, au fait qu'après la défaite de Paul Martin, il aurait pu croire sa carrière compromise au sein du PLC. Disons que M. Rocheleau pouvait être un peu opportuniste à l'occasion, mais certainement pas séparatiste dans son coeur.

La lettre de notre pauvre candidat du Bloc ressemble à de l'opportunisme de bas étage.

Pierre Béchard,

Chelsea