Un livre en étrennes, c'est le cadeau flexible par excellence. Parfois souhait, parfois découverte qu'on fait partager ou preuve qu'on connaît bien les goûts de l'être cher, un roman est aussi un excellent choix de dernière minute. Voici quelques suggestions.

Encore Harry Potter

Un incontournable pour les fans. On retrouve le jeune magicien 20 ans plus tard, père de trois enfants, dont l'un doit à son tour affronter des épreuves ataviques. Écrit sous la forme d'une pièce de théâtre.

Harry Potter et l'enfant maudit, J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne, Gallimard, 34,95 $

De la télé au théâtre

L'iconoclaste français reprend le thème de Saga, le roman qui en 1997 lui a valu le succès, en mélangeant l'histoire de ses personnages avec celle d'une fiction dans la fiction. Mais au lieu de la télévision, il s'agit d'une pièce de théâtre. Évidemment, une intrigue policière est de la partie.

Romanesque, Tonino Benacquista, Gallimard, 29,95 $

Yann Martel au Portugal

Après un détour par l'Holocauste, l'auteur de L'histoire de Pi se réinvente avec un roman sans fable. Trois histoires se déroulant au début, au milieu et à la fin du siècle dernier au Portugal finissent par se recouper. La familiarité de Martel pour le pays nourrit le récit, qui, pour la première fois, se déroule aux États-Unis, un pas de plus part rapport aux deux Malavita.

Les hautes montagnes du Portugal, Yann Martel, XYZ, 27,95 $

Les affres de l'amour

Catherine Cusset met souvent en scène des héroïnes qui lui ressemblent - prof de littérature aux États-Unis - et qui oscillent entre mari et amant, ou carrément entre deux amours impossibles. Au point qu'on reste convaincu qu'elle décrit au moins en partie sa propre vie. Son écriture ensorcelante fonctionne à tout coup, ici pour raconter l'histoire d'un amant qui se suicide.

L'autre qu'on adorait, Catherine Cusset, Gallimard, 32,95 $

Photo fournie par l'éditeur

Les hautes montagnes du Portugal, Yann Martel

La star napolitaine

Le deuxième tome de la saga napolitaine d'Elena Ferrante est paru au début de l'année. Cette mystérieuse auteure italienne - les journalistes du Bel Paese rivalisent d'ardeur pour découvrir qui se cache derrière le pseudonyme - a fait sa marque avec des personnages de femmes attachants, frisant parfois le tragique, au fil du miracle, puis du marasme, économique italien. Les deux derniers tomes sont déjà publiés en anglais.

Le nouveau nom, Elena Ferrante, Gallimard, 39,95 $

Polar allemand

Avocat en droit criminel, petit-fils d'un célèbre nazi, von Schirach a connu le succès sur le tard, avec des romans nourris de l'ambiguïté et des secrets de l'après-guerre en Allemagne. Cette dernière enquête met en scène l'atmosphère étouffante des vieilles familles munichoises, sa ville natale. 

Tabou, Ferdinand von Schirach, Gallimard, 29,95 $

Photo fournie par l’éditeur

Le nouveau nom, Elena Ferrante

Haute voltige américaine

Jonathan Franzen s'est fait connaître du grand public en 2001 en refusant que son livre The Corrections soit choisi par l'émission littéraire d'Oprah Winfrey. Purity continue dans le filon de la critique de la société américaine, avec une héroïne croulant sous les dettes d'études, ignorant ses racines et sensible aux causes idéalistes. 

Purity, Jonathan Franzen, Boréal, 34,95 $

Petites perles d'ici

Émaillant ses courts chapitres comme autant de vignettes réunies par une trame entamée dans son précédent roman, L'angoisse du poisson rouge, cette jeune romancière québécoise explore les racines, les siennes, mais aussi celles de son Italie d'adoption et du drame qu'a constitué l'attentat de Bologne en 1980, qui a fait 85 morts et n'a jamais été complètement élucidé.

Les voies de la disparition, Mélissa Verreault, La Peuplade, 27,95 $

Photo fournie par l'éditeur

Purity, Jonathan Franzen