Jusqu’à la fin de l’année, des personnalités nous parlent des cadeaux étonnants qu’ils ont reçus dans le passé.

L’animatrice a peu de bons souvenirs associés à Noël. « Cette année, j’ai même averti ma famille que je ne célébrais pas Noël du tout », dit-elle. Quand elle était enfant, la maison familiale était pourtant le lieu d’énormes fêtes qui duraient parfois des jours. « On vivait dans l’abondance, avec trop de cadeaux sous le sapin pour les cousins et les cousines. Mais vient un moment dans la vie de chaque enfant où il y a un tournant : quand on commence à recevoir des cadeaux de grands. » Pénélope McQuade est devenue une « grande » vers 9 ans, quand elle a reçu des bottes d’hiver en suède brossé, doublées en laine de mouton. « En ouvrant le cadeau, j’ai pleuré comme une Madeleine, se souvient-elle en rigolant. C’était un cadeau utile et pas ludique du tout. Pour moi, c’était le début du reste de ma vie plate ! »

Son rapport au temps des Fêtes ne s’est pas amélioré avec le temps. Il y a cinq ans, malgré son désamour envers Noël, elle a décidé de recevoir sa famille le 25 décembre, quelques jours après son retour d’un mois en Inde… « Après la première année de mon talk-show estival et une rupture avec mon chum de l’époque, j’avais besoin de me ressourcer, et j’imaginais revenir au Québec complètement transformée par mon voyage. Malheureusement, je n’ai pas vécu l’effet Walt Disney que j’espérais. »

Son retour en pays occidental a été un véritable choc. 

Je suis revenue à la mi-décembre, durant la frénésie de Noël que je déteste, avec de la musique et des arbres de Noël partout, toute seule dans mon grand appartement. J’ai vécu une solide déprime !

Pénélope McQuade

Si bien que le 25 décembre, avec le réfrigérateur plein à craquer, elle a appelé son père pour lui demander si la fête pouvait avoir lieu ailleurs, avec la bouffe qu’elle avait fait préparer, mais… sans elle. « Il est venu chercher des boîtes de bouffe et le champagne, et je suis restée chez moi. »

L’animatrice, qui reviendra tous les matins de semaine à ICI Première, ajoute qu’elle a peut-être fait des cadeaux peu appréciés cette année-là. « Ça partait d’une bonne intention… À chacun des membres de ma famille, j’ai offert un cadeau destiné à une autre personne dans le monde. Par exemple, j’avais acheté une chèvre au Nigeria pour mon père. Je me sentais très Indian loving. J’avais laissé les petites cartes d’informations sur leurs cadeaux dans un sac de bouffe, et ils se les sont offerts entre eux… »