Jusqu’à la fin de l’année, des personnalités nous parlent des cadeaux étonnants qu’elles ont reçus par le passé.

Marie-Soleil Michon gardera pour toujours des souvenirs heureux des Barbie qu’elle recevait durant le temps des Fêtes. « J’ai tellement aimé jouer avec ça ! Elles étaient comme mes petites sœurs. Je ne me tannais jamais de coiffer leurs cheveux soyeux. J’étais très jalouse de ma cousine Valérie qui avait un gros kit avec la maison et la Cadillac rose. »

Encore aujourd’hui, elle se souvient du sentiment qui l’habitait avant de déballer sa première Barbie. « Je me rappelle quasiment plus mon désir pendant des mois que du moment où je l’ai déballée. C’est ce que je voulais le plus au monde ! » Originaire de la région de Saint-Hyacinthe, l’animatrice fréquentait la Quincaillerie Gagnon avec ses parents pour observer les jouets qui lui faisaient envie. 

Je me souviens de longues minutes à rester devant les étalages de Barbie. Il y avait des nouveaux modèles chaque année, avec différents accessoires, des chaussures et des kits de vêtements. C’était tout un monde.

Marie-Soleil Michon

L’animatrice, qui reviendra à la barre de Ça vaut le coût le 6 janvier à Télé-Québec, évoque aussi le subterfuge que mettaient en œuvre ses parents pour la faire rêver. « Ma mère me mettait des collants blancs et une salopette pour aller à la messe de minuit. Quelques fois, pendant qu’on attendait mon père dans la voiture pour partir, il sortait les cadeaux qui étaient cachés pour les mettre sous l’arbre. Au retour de la messe, c’était comme si le père Noël était passé. » Il n’était d’ailleurs pas rare que son père lui fasse croire que le barbu ventru était en direct sur le toit de leur maison. « Je sortais de la voiture en croyant l’avoir manqué de peu, mais je ressentais quasiment la même joie que si je l’avais vu pour vrai. »

Vers 1 h du matin, les cadeaux se déballaient enfin. D’année en année, la fillette demandait des poupées pour Noël. 

Je ne me désintéressais pas très rapidement de mes cadeaux. Il faut dire que dans mon temps, on n’en avait pas tant : un, deux ou trois maximum par Noël. Ma mère avait déjà un souci de minimalisme. Je chérissais vraiment chaque poupée.

Marie-Soleil Michon 

Un jour, elle a même reçu le salon de coiffure de Barbie. « C’était ma joie complète. Ça fait partie de mes plus beaux souvenirs. »