La Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES) a relevé pas moins de 420 adresses offrant des services sexuels dans le Grand Montréal, dont 348 dans l'île elle-même. Pendant de longs mois, des chercheuses de la CLES ont sillonné les rues de la métropole, navigué sur l'internet et épluché les petites annonces des journaux pour dresser la liste de ces lieux du vice. Même incomplète, la carte des lieux répertoriés montre à quel point l'industrie s'est infiltrée dans tous les quartiers de Montréal et de sa banlieue.
Carte de l'exploitation sexuelle à Montréal

ILLUSTRATION MAXIME JEAN, LA PRESSE
Deux cent soixante salons de massage érotique. Vingt-six bars de danseuses. Vingt et une agences d'escortes. Les Montréalais ne manquent pas d'endroits pour assouvir leur appétit sexuel, selon une nouvelle étude obtenue en exclusivité par La Presse.