Dès qu'ils ont acheté leur bungalow dans le quartier Ahuntsic, en 2003, Mounira Aouf et Mohamed Benassou l'ont rénové. Ils ont réinstallé un escalier pour avoir accès au sous-sol, transformé en logement il y a une quinzaine d'années. Ils y ont aménagé les chambres de leurs enfants, Ines, 17 ans, et Liès, 12 ans, de même qu'un salon marocain. Mais ils sont toujours à l'étroit, particulièrement dans la cuisine. Ils veulent donc agrandir la maison.

Dès qu'ils ont acheté leur bungalow dans le quartier Ahuntsic, en 2003, Mounira Aouf et Mohamed Benassou l'ont rénové. Ils ont réinstallé un escalier pour avoir accès au sous-sol, transformé en logement il y a une quinzaine d'années. Ils y ont aménagé les chambres de leurs enfants, Ines, 17 ans, et Liès, 12 ans, de même qu'un salon marocain. Mais ils sont toujours à l'étroit, particulièrement dans la cuisine. Ils veulent donc agrandir la maison.

 Ils désirent la prolonger de 13 pieds de profondeur sur 26 de largeur. L'agrandissement sera ainsi plus large que le bâtiment original. À l'arrière, le bungalow sera à égalité avec le duplex voisin, auquel il est rattaché.

 Dans l'agrandissement, au rez-de-chaussée, les propriétaires ont l'intention d'installer la cuisine, ainsi que leur chambre. Au sous-sol, ils aménageront un bureau et agrandiront la salle familiale. La porte, sur le côté, changera de place. Et ils en profiteront pour ajouter un vestibule.

 «Actuellement, nous entrons directement dans le salon, déplore Mounira. Ce n'est pas agréable l'hiver!»

 L'architecte Guy Demers leur soumet deux propositions. Dans les deux cas, une nouvelle entrée est créée sur le côté, dans l'agrandissement. Il y a une penderie à proximité.

 Dans les deux plans, par ailleurs, la chambre adjacente au salon, à l'avant, disparaît pour créer un vaste espace ouvert. La penderie de l'ancienne chambre demeure, en tout ou en partie. «Il n'y a jamais trop d'espace de rangement», souligne l'architecte.

 Dans la première proposition, comme l'a demandé Mohamed, la cuisine se trouve du côté droit de l'agrandissement. «Ce sera plus facile d'évacuer l'air de cuisson provenant de la hotte», estime Mohamed.

 La cuisine, qui gagne un grand plan de travail et un vaste garde-manger, est tout près du vestibule et de l'entrée. Il y a un accès direct au jardin, qu'apprécie beaucoup Mounira.

 La chambre principale, très spacieuse, se trouve aussi à l'arrière. L'escalier demeure au même endroit, mais il est modifié pour être plus confortable. Il compte dorénavant un palier. La porte de la salle de bains doit alors être déplacée. La pièce demeure toutefois presque intacte: seul l'évier change de place, se retrouvant là où était la porte. Le restant du rez-de-chaussée étant très ouvert, un mur se dresse devant la porte de la salle de bains pour la cacher de la vue.

 Mais l'architecte n'est pas pleinement satisfait, car la cuisine est loin de la salle à manger. Celle-ci, par ailleurs, est assombrie, puisque la chambre bloque la lumière. Dans la seconde proposition, il inverse donc la cuisine et la chambre principale. «Cette option est plus pratique, précise-t-il. Et on ne touche pas du tout à la salle de bains.»

 La cuisine, ouverte sur la salle à manger, est dotée de nombreuses armoires et d'un immense plan de travail arrondi autour duquel des tabourets peuvent être disposés. Il y a un accès direct au jardin et la lumière circule librement de la cuisine au salon. «Vous profitez de votre jardin», indique l'architecte. L'escalier est installé dans l'agrandissement, entre la cuisine et la chambre principale. Celle-ci, isolée de l'action, devient plus intime. Elle se trouve, de plus, tout près de la salle de bains.

 Mounira préfère nettement la seconde proposition. «Lorsque nous mangerons dans la cuisine, nous ne serons pas assis trop près de la porte arrière», fait-elle remarquer.

 Mohamed apprécie que la salle de bains demeure intacte dans la deuxième option. Mais il aime quand même mieux la première proposition.

 Le coût? D'entrée de jeu, il faut débourser environ 45 000$ pour agrandir une maison, souligne Guy Demers. Dans les deux cas, il faut ajouter le coût des armoires et des plans de travail, dans la cuisine, de même que les coûts de réparation. La facture, peu importe l'option choisie, s'élèverait à environ 55 000$.

OBJECTIFS

 > Agrandir le rez-de-chaussée et le sous-sol du bungalow.

 > Ne plus être coincés dans la cuisine et la salle à manger.

 > Conserver la chambre principale au rez-de-chaussée. La rendre plus spacieuse.

 > Avoir un vestibule avec une penderie.

 > Remplacer l'escalier temporaire.

 BUDGET

 > Environ 55 000$

 Plan de l'existant

 Mounira Aouf et Mohamed Benassou se sentent coincés dans leur cuisine. Ils n'ont pas de vestibule.

 Proposition 1

 La chambre et la cuisine occupent l'agrandissement. La cuisine est tout près du vestibule. Il y a un accès direct au jardin. L'escalier demeure au même endroit, mais il est plus confortable. La porte de la salle de bains est déplacée. À l'avant, la chambre adjacente au salon disparaît pour créer un vaste espace ouvert. Un mur cache la porte de la salle de bains.

 Proposition 2

 La cuisine et la chambre principale sont inversées. La cuisine, dotée d'un immense plan de travail arrondi, est ouverte sur la salle à manger. Il y a un accès direct au jardin et la lumière circule librement de la cuisine au salon. L'escalier se trouve entre la cuisine et la chambre principale.

 

Propositions de l'architecte Guy Demers.