Il consiste en des lamelles de bois systémiques. Elles peuvent être, selon le cas, clouées, collées ou simplement agrafées les unes aux autres par «clip» et déposées sur une membrane acoustique molletonnée.

Leur couche supérieure est en bois franc massif, leur substrat en contreplaqué. La direction du fil des tranches s'oppose «alternativement» à angle droit, pour une stabilité structurelle supérieure.

On les décrit parfois ainsi : couches de bois franc laminé à grains croisés. Elles sont tout indiquées dans les logements en copropriété (non clouées, cependant), sur les dalles de béton de sous-sol, tandis qu'ailleurs, elles habillent avantageusement, mais à certaines conditions, le serpentin de fils ou de tuyaux relié au chauffage radiant.

 Entrent aussi dans cette catégorie les planches à âme en fibres de bois de haute densité (HDF) - matériau réputé plus dur que le bois massif - , bardées dessus et dessous d'une tranche de bois franc. Sans compter une membrane de liège contrecollée à la base. L'épaisseur de la lame supérieure est parfois équivalente à celle d'une carte professionnelle, mais donne lieu, semble-t-il, à 30 fois plus de bois de plancher d'apparence, par opposition au bois massif, récolté sur un seul arbre. «On ne peut sabler.

Lorsqu'on ne peut plus vivre avec une planche abîmée ou simplement égratignée, on la change, tout simplement», précise Stéphanie Martel de chez Couvre-Planchers Pelletier. Malgré la minceur, la résistance - le fini aidant - est réputée extraordinaire.