Ça y est. Les ouvriers sont à l'oeuvre et la poussière s'accumule. En l'absence d'un architecte pour superviser le chantier, le propriétaire consciencieux assumera lui-même ce rôle-clé. Pour y arriver sans rien négliger (et sans incident diplomatique!), voici les conseils de l'architecte Guy Demers.

Ça y est. Les ouvriers sont à l'oeuvre et la poussière s'accumule. En l'absence d'un architecte pour superviser le chantier, le propriétaire consciencieux assumera lui-même ce rôle-clé. Pour y arriver sans rien négliger (et sans incident diplomatique!), voici les conseils de l'architecte Guy Demers.

 > L'entrepreneur peut obtenir de bons prix auprès de ses fournisseurs, mais les clients doivent effectuer eux-mêmes le magasinage des matériaux, du bain ou des armoires de cuisine. Ils seront à même de vérifier si le prix qui leur est offert est effectivement le meilleur.

> Une fois les matériaux choisis, il importe ensuite de vérifier que l'entrepreneur les a bel et bien commandés. Le fabricant de bains peut mettre de longues semaines avant de livrer son produit.

> Mieux vaut laisser les professionnels aller chercher eux-mêmes les pièces délicates comme les armoires et la douche. En cas de pépin, ils sont assurés. Pas les clients.

> Inutile de demeurer toute la journée à surveiller les ouvriers. Un tour du chantier tous les matins avec l'entrepreneur suffit à suivre les travaux de près... et à vérifier que tout le monde est efficace. Il importe toutefois de prévoir ces précieuses réunions à son horaire, histoire de ne pas les bâcler pour se rendre à la garderie ou au boulot.

> Enfin, l'architecte proscrit totalement l'embauche de parents ou d'amis, même pour compléter des travaux à la toute fin du chantier. Les rénovations sont déjà pénibles sur le plan émotif, inutile d'impliquer un proche dans le processus. Ils sont généralement beaucoup plus difficiles à diriger. Entre étrangers, les affaires sont les affaires.