Saviez-vous que l'argile en poudre se révèle un formidable détachant et dégraissant? Qu'elle peut désodoriser un frigo, assainir une penderie, ragaillardir des plantes en pot ou servir d'ingrédient de base d'une crème à récurer? Dans trois jolis petits manuels pratiques signés Philippe Chavanne, aux éditions First, on revisite les recettes mille fois éprouvées de nos grands-mères.

Aux 200 remèdes à l'argile s'ajoutent 200 autres au citron et 200 encore au bicarbonate de soude. Le jus de citron par exemple, peut remplacer l'agent de rinçage du lave-vaisselle. Il peut rendre leur blancheur éclatante à des chaussettes défraîchies, des dentelles, de la lingerie. On peut en outre cultiver le citronnier en pot dans la maison.

Le bicarbonate de soude - la «petite vache», au Québec -, demeure indubitablement le plus polyvalent des remèdes domestiques. Bien connu pour désodoriser les souliers, les boîtes à lunch, les sacs de sport, les poubelles, les litières à chat, les serviettes et les siphons, il peut également maîtriser le feu surgi d'un barbecue, éliminer acariens, fourmis et cafards ou prolonger la vie d'un bouquet de fleurs.

S'ils redonnent leur dignité à des substances efficaces et peu nocives mises au rancart depuis l'essor des produits chimiques, ces livres ne vont pas sans deux bémols d'écriture: un rappel trop fréquent et trop appuyé de l'infériorité des produits chimiques et des allégations fallacieuses qui leur seraient souvent attachés, et des disgressions inutiles sur des thèmes connexes, comme les qualités qui font un bon matelas.