5 idées réno-déco en temps de récession

Peindre n'est pas la seule façon de métamorphoser à peu de frais l'allure d'une pièce. Notre collaboratrice spéciale Valérie Vézina a trouvé ces cinq idées qui tombent pile en temps de récession.

1. Remplacer la suspension

On ne le dit jamais assez: l'éclairage peut faire toute la différence dans une pièce. Essayez une nouvelle suspension pour voir, que ce soit au-dessus d'une table, dans une chambre à coucher ou ailleurs.

 

Le choix de modèles varie considérablement dans les grandes surfaces, les boutiques de décoration (comme Zone) et les détaillants de luminaires, où vous trouverez assurément une belle idée lumineuse - suspension ou autre type d'éclairage - pour quelques dizaines ou centaines de dollars.

 

2. Teindre et vernir un plancher de marqueterie

Les bungalows et les maisons à demi-niveaux viennent souvent avec des planchers en marqueterie (c'est moins cher que les lattes de bois franc). Saviez-vous que vous pouvez les sabler, les teindre et les vernir? Choisissez une teinte noyer ou une autre teinte plutôt foncée. Le résultat est étonnant et la facture, moins salée que le remplacement du parquet. À titre indicatif, Les Planchers 4 Saisons facturent, au pied carré, 2,25$ ou 3,25$, selon le produit utilisé (l'option la plus abordable cause des odeurs plus fortes que l'option plus écologique à 3,25$). Ces travaux requièrent deux ou trois jours de travail (trois visites).

3. Changer les robinets, les poignées, les comptoirs

En attendant de pouvoir vous offrir une nouvelle cuisine ou salle de bains, vous pourriez faire de petits changements çà et là, comme remplacer le robinet, les poignées de porte ou les comptoirs. Des comptoirs en stratifié coûtent de 21$ à 32$ le pied linéaire (largeur de 25 pouces ou 64 cm environ) dans les grandes surfaces. «Il y a plusieurs options offertes, il faut s'informer, dit Annie Maisonneuve de Design Plör. Par exemple, vous pouvez demander de couper votre nouveau comptoir avec ou sans dosseret intégré.» Les couleurs de base sont mates, «mais on peut choisir un fini lustré pour ajouter un aspect miroitant à une petite salle de bains», conseille cette designer montréalaise. À titre de comparaison, des comptoirs en granit coûtent une quarantaine ou une cinquantaine de dollars le pied linéaire.

4. Osez les textures!

Il y a la vue (un nouvel habillage de fenêtres?), l'odorat (un bouquet de fleurs fraîches...), l'ouïe (l'isolation, un lave-vaisselle moins bruyant, etc.), mais avez-vous pensé aux textures? Le temps est peut-être venu de donner une deuxième vie à vos coussins en les recouvrant. Ou de changer votre literie. Il y a des édredons à faire rêver chez Lin&Coton (4008, rue Saint-Denis). Une moquette à motifs, à longs poils ou un tapis de sisal peuvent ajouter du oumph! à un lieu tout en redéfinissant l'espace. Pourquoi ne pas accrocher une moquette au mur? Certaines sont si belles qu'on a envie de les exposer comme tapisserie; voyez celles de l'Italienne Paola Lenti (paolalenti.com), offertes chez Latitude Nord à partir de 1000$. Pour faire changement à prix vraiment mini, procurez-vous de nouveaux torchons à vaisselle (et découpez vos anciens pour les recycler en guenilles!). Grand choix de torchons chez Simons et (à partir de 18,50$) chez Arthur Quentin et Bleu Nuit.  

5. Côté jardin

Pour rafraîchir et améliorer votre cour à peu de frais, taillez les bordures et ajoutez du paillis de cèdre afin de rafraîchir le design de vos platebandes et recréer l'effet original (comme au début). «C'est moins cher que de faire entrer une pépine dans la cour et de changer le dallage de place», illustre Manon Tougas de Verdi Design. Pas de cour? Pas de souci: pour enjoliver un balcon comme une terrasse, vous pouvez acheter quelques beaux pots en grès, que vous rentrerez à l'intérieur l'hiver venu. Un beau pot coûte de 200 à 300$ dans les centres de jardin et les magasins spécialisés. Il se fait aussi de beaux récipients en plastique, avec double fond (que vous pourrez laisser à l'extérieur). «Évitez cependant les pots bon marché faits en Chine qui ne résistent pas à notre hiver, ils vont vite être délavés après trois ans», prévient la conceptrice de jardins établie à Laval.