Le rythme soutenu suivant lequel la rénovation domiciliaire a été menée au Québec, ces derniers temps, «semble en passe de ralentir», a indiqué mercredi la Banque Royale.

Le rythme soutenu suivant lequel la rénovation domiciliaire a été menée au Québec, ces derniers temps, «semble en passe de ralentir», a indiqué mercredi la Banque Royale.

 Ainsi les intentions de rénovation chez les propriétaires «semblent plafonner», alors que 64 % d'entre eux envisagent des travaux «au cours des deux prochaines années», indique la banque qui a commandé un sondage à ce sujet. À cette fin, 3853 propriétaires au Canada, dont 751 au Québec, ont été interrogés entre les 1er et 7 août.

Du côté des Québécois, «les résultats sont pratiquement les mêmes que l'an dernier et sont en baisse de 5 % depuis 2005», observe un communiqué de l'institution financière. Une proportion de 58 % des propriétaires québécois «font les travaux eux-mêmes mais en viennent quand même à dépasser leur budget», remarque la Banque Royale. Par ailleurs 49 % d'entre eux s'attendent à payer comptant la totalité de leur devis, tandis qu'une proportion de 20 % vont financer les travaux avec une carte de crédit.

En termes de dépenses, la somme moyenne de 6861 $ au Québec s'avère être «la moins élevée de toutes les provinces», révèle la consultation confiée par la banque à la maison Ipsos Reid.

Ailleurs au pays

Ailleurs au pays, ce sont 66 % des propriétaires ontariens qui prévoient procéder à des rénovations au cours des deux prochaines années, des projets auxquels ils consacreront en moyenne un peu plus de 10 000 $. Dans le Canada atlantique, 67 % des propriétaires ont des projets de rénovations et ils comptent dépenser, en moyenne, 7600 $.

À l'échelle du Canada, l'étude révèle un effectif de propriétaires prêts à se lancer «moins important que les années précédentes» mais le budget que ceux-ci y consacrent a grimpé. Le devis moyen atteint 9850 $ cette année, comparé à 8982 $ en 2006 et à 8834 $ en 2005.

En analysant les deux dernières années, la Banque Royale voit «une baisse régulière» du nombre de propriétaires qui ont mené un chantier; ainsi en 2007, ils ne sont plus que 61 % de l'échantillon sondé, par rapport à 65 % l'an dernier et 70 % il y a deux ans.