Très sportifs, Sylvie Labrecque et Yvan Carbonneau planifiaient de s’installer en pleine nature à leur retraite. Il a fait le saut avant elle, en août 2021. Ils ont commencé à regarder les propriétés sur le marché de la revente à la fin de 2021, tournant leur attention vers celles situées dans les Laurentides, où ils ont l’habitude d’aller. En pleine tourmente immobilière, en février 2022, une demeure de deux étages, à Val-David, a capté leur attention. Ils l’ont visitée une seule fois, pendant 30 minutes, le 13 février, ont fait une offre d’achat (qui a été acceptée) le 15 février et ont pris possession de la maison le 1er mai. Yvan Carbonneau a alors entamé les travaux pour transformer le garage en une lumineuse salle familiale.
« On cherchait davantage un environnement qu’une maison spécifique, explique-t-il. C’était important qu’elle soit près de nos lieux de divertissement, parce qu’on fait beaucoup de sports extérieurs dans les Laurentides, et qu’elle ne soit pas trop loin d’où habitent nos enfants. On a vu cette maison-là, qui répondait à nos besoins, à l’exception de la salle familiale. »
Il a tout de suite perçu le potentiel de la maison et a profité de leur très courte visite pour vérifier s’il pouvait mettre son plan à exécution. « En regardant les photos sur le site Centris, j’avais remarqué que la salle familiale allait probablement poser problème, indique M. Carbonneau. Le terrain est en pente et la maison a deux étages complets, un rez-de-jardin et un rez-de-chaussée. »
L’arrière du rez-de-jardin, où se trouvait l’ancienne salle familiale, est complètement dans la terre. La pièce était petite et n’avait aucun éclairage naturel. C’était presque démoralisant d’y aller. Le garage, par contre, avait déjà une grande fenêtre avec une vue sur un beau paysage. En convertissant la porte de garage en une fenêtre pleine grandeur, ça devenait une pièce très lumineuse. L’ancienne salle familiale en arrière pouvait être transformée en une pièce de rangement.
Sylvie Labrecque, copropriétaire de la demeure
Sans perdre de temps, le propriétaire a réservé les services d’un entrepreneur qu’il connaissait, a fait la demande de permis auprès de la municipalité et a commandé la fenêtre qui remplacerait la porte de garage. Il a commencé les travaux dès qu’il a eu les clés de la maison, le 1er mai. Le déménagement était prévu le 7 juin. Et le 13 juin, sa conjointe et lui partaient en voyage pour un mois. Il désirait qu’il ne reste que de la finition à faire, au retour.
Très manuel, il avait prévu faire une bonne partie des travaux. Il n’avait pas anticipé la panne d’électricité qui a affecté tous les résidants de Val-David… pendant 10 jours ! C’était heureusement avant l’arrivée de l’entrepreneur et de ses trois ouvriers. Il a acheté une génératrice et a principalement construit pendant ce temps le spacieux cabanon, dont il avait besoin pour ranger plein de choses.
« J’ai eu deux petites surprises lors de la démolition qui ont fait augmenter les coûts », explique M. Carbonneau, qui a voyagé soir et matin pendant les travaux, rejoignant en soirée sa conjointe à Laval et ne s’accordant qu’une journée de congé par semaine.
« On déplaçait de 3 pi le mur entre l’ancienne salle familiale et l’ancien garage pour agrandir la nouvelle salle familiale, précise-t-il. Comme il s’agissait d’un mur porteur, j’ai dû engager un ingénieur pour calculer la portée de la poutre qu’il fallait installer. Puis trois jours avant l’arrivée des ouvriers, j’ai découvert qu’il y avait des tuyaux dans le mur qui devait être enlevé. J’ai été chanceux de trouver un plombier localement, rapidement. »
Ensuite, pendant 10 jours, l’entrepreneur et son équipe ont fait l’aménagement intérieur. « Ils ont fait en priorité ce que je ne pouvais pas faire moi-même, dit-il. Je m’occupais de débarrasser le chantier quotidiennement des déchets. J’ai fait 40 % des travaux dans la maison et 100 % du cabanon. En six semaines, l’essentiel de la rénovation était fait. »
Le rez-de-jardin est métamorphosé. Le fait d’avoir remplacé l’ancienne porte intérieure, qui donnait accès au garage, par une grande ouverture fait particulièrement bel effet. « J’ai aussi uniformisé le plancher, qui est en acacia, fait-il remarquer. Les deux chambres sont multifonctionnelles, et on les utilise. C’est beaucoup plus agréable qu’avant. »
En bref
Durée des travaux : 6 semaines (1er mai au 7 juin 2022)
Un incontournable : une maison située dans la nature, dans les Laurentides, dans un rayon d’une heure de leurs grands enfants
Autre incontournable : avoir terminé les travaux à temps pour le déménagement, le 7 juin
Une mauvaise surprise : de la plomberie se trouvait dans le mur devant être déplacé pour agrandir la salle familiale
Budget prévu : de 25 000 $ à 30 000 $
Coût final : environ 40 000 $, incluant le cabanon