Les bruits aériens sont ceux que l'on perçoit lorsque le voisin d'à côté ou du haut discute à haute voix, écoute son téléviseur ou sa chaîne stéréo. Les bruits d'impacts sont d'une autre nature. Ils sont par exemple induits par les claquements de talons, les bruits de pas, un objet qui frappe le plancher en tombant ou par glissement d'une chaise contre le sol. Lorsque la structure est en bois -et que les lames de parquet de l'appartement du dessus craquent de surcroît-, nos nerfs sont soumis à rude épreuve.

Les bruits aériens sont ceux que l'on perçoit lorsque le voisin d'à côté ou du haut discute à haute voix, écoute son téléviseur ou sa chaîne stéréo. Les bruits d'impacts sont d'une autre nature. Ils sont par exemple induits par les claquements de talons, les bruits de pas, un objet qui frappe le plancher en tombant ou par glissement d'une chaise contre le sol. Lorsque la structure est en bois -et que les lames de parquet de l'appartement du dessus craquent de surcroît-, nos nerfs sont soumis à rude épreuve.

Pour y remédier, certains font appel à une entreprise spécialisée qui effectuera une coulée de béton sur toute la surface du plancher à l'étage. Cette technologie est complexe et nécessite des calculs de charge effectués par des ingénieurs. Les entreprises qui font cela utilisent des bétons auto nivellants de moindre poids à prise rapide coulés en place à l'état quasi liquide. On doit donc préalablement colmater la moindre brèche pour éviter des coulées de béton à l'intérieur des murs et des plafonds. Ce n'est donc pas à la portée de tout le monde. Or nous avons expérimenté un autre mode de correction passablement efficace pour les atténuer lorsque deux vieux appartements sont superposés.

Il consiste grossièrement à faire littéralement flotter sur une membrane caoutchoutée un nouveau parquet reposant sur deux contreplaqués superposés à contresens, le premier ayant 3/4 d'épaisseur et le deuxième 1/2 pouce d'épaisseur. La membrane employée est de marque Dura-Son. Son prix de vente au détail est de l'ordre de 55 cents le pied-carré. La nôtre provient de chez Tapis Lanctôt à Saint-Isidore. On juxtapose la membrane avec du ruban gommé, sans clou ni agrafe aucune. Si le parquet existant est en très bon état et ne craque pas on pose directement dessus notre nouveau montage. On enlève toutefois les plinthes puisque cette membrane doit former une cuvette et déborder de quelques pouces sur le pourtour. Compte tenu de l'épaisseur du nouveau plancher, des menuisiers devront modifier les encadrements de portes une fois les travaux terminés.

Si notre nouvel assemblage flotte sur la membrane, cela implique que les vis utilisées pour réunir nos deux épaisseurs de contreplaqués -également liés ensemble par une puissante colle à parqueterie- ne devront jamais percer le tout de part en part et venir perforer la membrane. Le nouveau plancher doit être tout à fait désolidarisé du premier. Il ne doit d'aucune manière établir le contact avec les bas de mur existants, mais s'appuyer là aussi contre la membrane. Si des vis ou des clous devait effectuer un lien phonique entre le nouveau plancher et l'ancien, la transmission des bruits d'impacts se poursuivrait. On utilise donc des vis d'un pouce pour fixer le contreplaqué d'un 1/2 pouce sur celui de 3/4 de pouce. On s'assure que les têtes des vis affleureront la surface et qu'elles ne pénètreront pas trop profondément dans le bois en utilisant une visseuse dotée d'une butée de profondeur.

Est-ce que cela fonctionne? Fort bien en fonction de l'expérience vécue par nous. Une fois les travaux accomplis, des ouvriers allaient et venaient dans l'appartement du haut avec leurs bottes de construction, sciaient et laissaient parfois tomber des bouts de planches au sol sans qu'on entende plus rien en dessous. Quel soulagement!