Le marché du bricolage, premier secteur d'équipement des ménages en France, a progressé de 4,4 % en 2005, avec un chiffre d'affaires de 19,15 milliards d'euros, a indiqué récemment la Fédération des magasins de bricolage (FMB).
Le marché du bricolage, premier secteur d'équipement des ménages en France, a progressé de 4,4 % en 2005, avec un chiffre d'affaires de 19,15 milliards d'euros, a indiqué récemment la Fédération des magasins de bricolage (FMB).
«Le marché du bricolage en France est en progression (de 3 % à 4 %) depuis plus de 10 ans et n'a pas vocation à baisser dans les mois et les années qui viennent», a souligné Pascal Malfoy, président de la FMB. Il devrait progresser de 2 à 4% par an à moyen terme, principalement du fait d'extension des surfaces de ventes.
Au cours des cinq premiers mois de 2006, les ventes n'ont progressé que de 1 %, contre 1,4 % un an plus tôt, mais cette performance poussive est traditionnelle en début d'année, puisque les Français ont plutôt tendance à bricoler à partir de l'été.
Boom immobilier, tendance au cocooning et évolution démographique obligent, de plus en plus de Français s'adonnent au bricolage. Pourtant, «le pouvoir d'achat des consommateurs n'a pas vraiment augmenté, bien au contraire. Et le budget du loyer a tendance à entamer celui de la décoration et du bricolage», a souligné M. Malfoy, également directeur du développement en France chez Leroy Merlin, numéro un du secteur.
Du coup, le panier moyen annuel pour le bricolage a tendance à baisser, avec notamment la montée en puissance depuis quelques années des magasins à bas coût. En 2005, il est passé à 754 euros par ménage, contre 775 euros un an plus tôt.
L'enseigne de hard-discount Brico Dépôt (appartenant au groupe britannique Kingfisher, qui détient aussi Castorama) et ses 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2005, occupe la troisième place sur le marché français. Elle talonne de près le numéro deux Castorama (2,76 milliards d'euros) et le leader national Leroy Merlin (famille Mulliez) à 3,4 milliards.