«Sept paquets de 66 livres sur 100 pi ca constituent un barrage sans commune mesure avec trois paquets de bardeau conventionnel de 75 à 80 livres chacun sur la même surface», détaille Richard Clément, porte-parole de Taïga Produits forestiers de Saint-Augustin-de-Desmaures qui importe et distribue le bardeau américain GAF, réputé d'une grande finesse, et d'ascendance allemande.

«Sept paquets de 66 livres sur 100 pi ca constituent un barrage sans commune mesure avec trois paquets de bardeau conventionnel de 75 à 80 livres chacun sur la même surface», détaille Richard Clément, porte-parole de Taïga Produits forestiers de Saint-Augustin-de-Desmaures qui importe et distribue le bardeau américain GAF, réputé d'une grande finesse, et d'ascendance allemande.

Le poids est donc de 460 livres dans le premier cas, de 240 dans le second. On comprend donc qu'il faut que le toit soit bien charpenté. Du moins suivant les prescriptions du Code du bâtiment.

GAF, soutient-il, a été la première société a faire du bardeau d'asphalte «laminé». À présent, elle va plus loin.

Il existe, par ailleurs, deux écoles de pensée en regard du substrat autour duquel se forme l'asphalte. Les uns vantent le feutre organique parce que «moins sujet» à des tensions l'hiver, les autres, la fibre de verre de choix.

«Le substrat en fibre de verre s'accommode bien du froid, n'est pas cassant l'hiver contrairement à ce que d'aucuns prétendent et se moque de l'humidité», plaide M. Clément.

Ce dernier ne craint pas de donner de la publicité, par exemple, au bardeau Camelot de GAF. Un «super poids lourd» de 460 livres par aire de 100 pi ca et garanti à vie eu égard à sa propriété de «bardeau designer supérieur de fibre de verre». C'est sans compter son opposition à des vents pouvant atteindre 175 km/h contre 97 km/h dans les cas des plus communs désormais.

Quoique les bardeaux Regency et Cambridge de IKO peuvent faire la dragée haute à des vents de 177 km/h si posés «à l'aide de six clous et scellés manuellement».

Pour atteindre un stade de qualité aussi grand que Camalot, il faut débourser plus de 3 $ par pi ca. Bien sûr, les demandeurs d'un pareil bardeau ne sont pas nombreux. «Ils comptent pour tout au plus 2 % du marché», précise M. Clément.

Il est d'avis que tout produit plus cher que ce qu'on en trouve généralement sur le marché n'est acceptable qu'à la condition qu'on le justifie. «Dans le cas du Camelot et autres de GAF, cela ne nous effraie pas», reprend-il.

Ce qui valide l'assertion de Mario Rochefort de Revêtements Pro-Toit de Québec selon laquelle on doit «mettre plus d'argent si en veut un toit qui dure». Il a fait cette déclaration au Soleil en 1998 alors que, en sa qualité de technicien en bâtiment, il dirigeait les travaux de couvrement en «bardeau de pneu recyclé» du toit de l'église Baptiste, 70, Grande Allée Ouest.

Il tient encore bien la route. Après tout, le seul grand ennemi qu'on connaît au pneu est la révolution de sa surface de contact sur la chaussée. Autrement, sa résistance aux intempéries, aussi bien qu'à la chaleur, au froid et à l'humidité, est tout de même incroyable.

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Renseignements: Taïga Produits forestiers, 1 800 463-6110