«Si vous vous en servez juste un peu deux fois par an, peut-être vaut-il mieux ne pas chercher la superbrouette», pense Josée-Marie Couture, de la société Couture et Associés Ergonomes de Québec.

«Si vous vous en servez juste un peu deux fois par an, peut-être vaut-il mieux ne pas chercher la superbrouette», pense Josée-Marie Couture, de la société Couture et Associés Ergonomes de Québec.

Encore qu'il faille bien se servir de la plus conventionnelle. Elle fera bien le travail si elle s'accorde à notre «gabarit», si on emploie la bonne technique de levage, si elle est économe en déplacements, si la charge qu'on y met est modérée et bien répartie.

À deux roues?

Roland Saint-Laurent, lui, est conseiller à la Quincaillerie Limoilou, 3e Avenue. Il constate, par exemple, que la brouette à deux roues est séduisante. Elle donne lieu à une grande stabilité et à un meilleur équilibre de la charge. Mais il faut plus de place et un peu plus de manoeuvres pour la déplacer d'un lieu à un autre. À moins que le parcours ne soit droit, assez large et sans obstacle.

Il voit, enfin, que sur une brouette ordinaire, plus la roue est avancée ou sortie du creux de l'angle de la cuve, plus la charge repose sur les manchons. Alors qu'une roue très rentrée semble nécessiter plus de labeur quand on gravit une pente.

Prix

Le prix moyen d'une brouette conventionnelle - néanmoins solide et fiable généralement - est de 50 $. Quoiqu'il s'en trouve de plus chères en raison de leur qualité accrue, voire de la plus grande taille du réceptacle. Ainsi, chez Canac-Marquis Grenier, on en aperçoit une structurée d'acier, avec cuve en résine, manchons en bois et poignées antidérapantes à un peu plus de 85 $. À l'oeil, elle paraît intéressante.

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Chez Canadian Tire, la «deux roues» est détaillée à 170 $, la «quatre roues« à 200 $.