Québec et Montréal sont pratiquement coude à coude concernant le loyer mensuel moyen d'un appartement de deux chambres, dans des immeubles de trois logements et plus. La première devançant d'ordinaire la seconde d'à peine une enjambée.

Actuellement, tel que rendu public dernièrement par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) lors de sa conférence 2010 sur les perspectives du marché de l'habitation, il est de 676 $ dans la capitale nationale, de 669 $ à l'autre bout de la 20.

Il est cependant de 597 $ en basse ville et de 686 $ dans l'arrondissement des Rivières. Mais de 783 $ à Sainte-Foy-Sillery et de 881 $ en haute ville. À preuve qu'il existe une surprime à payer pour habiter les quartiers sacrés de la capitale.

En 1992, le loyer moyen était de 501 $ à Québec, de 488 $ à Montréal. En 1995, de 513 $ ici, de 494 $ là-bas. En 2000, de 518 $ et 509 $ respectivement. En 2005, 621 $ et 616 $.

Par ailleurs, dans l'ensemble de la région métropolitaine de Québec, des logements en copropriété sont offerts en location. «Un produit qui se démarque du marché traditionnel», trouve la SCHL. Leur loyer moyen est de 839 $, le taux d'inoccupation de 1,6 %.

En revanche, si le taux d'inoccupation moyen des logements locatifs conventionnels est de 0,6 %, il est plus préoccupant à Val-Bélair (0,2 %), à Sainte-Foy-Sillery (0,3 %) et à Charlesbourg (0,4 %). Moins en haute ville (1,4 %).

La zone de confort, elle, est à 3 %. À 0,6 %, les chercheurs d'un logement sont angoissés; à 7 %, les loueurs sont atterrés.

Taux d'inoccupation moyen des logements locatifs à Québec

1992 6,3 %

1994 6,9 %

1996 6,5 %

1998 5,2 %

2000 1,6 %

2002 0,3 %

2004 1,1 %

2006 1,5 %

2008 0,6 %

2010 0,6 %

Source : SCHL