Durant les prochains mois, d'après le Mouvement Desjardins, il sera plus difficile aux acheteurs d'une première maison d'accéder à la propriété et à ceux qui doivent renouveler leur hypothèque.

Car les taux d'intérêt, qui s'étaient repliés jusqu'à la mi-mars, ont amorcé, depuis, une ascension. En effet, fin avril, le taux affiché, sur un an, était passé du «creux historique» de 3,45 % à 3,75 %. Sur cinq ans, de 5,25 % à 6,10 %. L'embellie aura donc été de courte durée.

 

C'est pourquoi «le secteur résidentiel devrait afficher moins de vigueur», précise l'institution financière dans la plus récente présentation de son Indice d'abordabilité (IAD).

Recul

D'un autre côté, au Québec, durant le premier trimestre, l'indice a légèrement reculé en raison de la «faible hausse de 1 % du prix moyen des propriétés qui s'approche graduellement des 240 000 $» aussi bien que la «stagnation» du revenu disponible des ménages.

En revanche, à Saguenay, les prix montaient de 16,6 % d'un coup sec pendant la même période. Il s'agit d'un marché à surveiller, met en garde Desjardins. Car, tout comme celui de Québec (14 % de hausse du prix médian, selon la Fédération des chambres immobilières du Québec), il est sur le point de joindre Sherbrooke, parmi les agglomérations peu abordables.

Quant à Trois-Rivières, elle est entre deux eaux. Elle quitte la zone abordable et talonne Montréal et Gatineau, lesquelles seraient également à surveiller.