Courageux? Idéaliste? Une chose est sûre, le duo derrière Haus a osé concevoir des copropriétés de style farouchement moderne... à Granby!

Courageux? Idéaliste? Une chose est sûre, le duo derrière Haus a osé concevoir des copropriétés de style farouchement moderne... à Granby!




«C'est la réalisation d'un rêve», avoue Denis Bourgeois, 51 ans, auteur du projet et designer paysagiste de profession. Pour l'occasion, il s'est associé à Steve Fortin, 39 ans, entrepreneur général agissant dans ce cas-ci à titre de promoteur.

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Au gré des différents projets qu'il a réalisés pendant sa carrière, Denis Bourgeois explique qu'il a bien souvent eu à «corriger» des aménagements: mauvaise orientation, manque d'ensoleillement, voisins trop visibles, dénivelé entre la terrasse et la maison, etc.




Lors de la conception du projet Haus, il a voulu rassembler tous les avantages d'une planification optimale. «Habituellement, le budget est concentré sur l'ornementation de la façade. Pour Haus, les occupants profitent plutôt d'espaces intérieurs bien pensés et d'un jardin privé à ciel ouvert, à l'année. N'est-ce pas une belle façon de redécouvrir la nuit, avec ses étoiles?» demande-t-il.Le projet Haus (qui signifie «maison» en allemand) tranche radicalement avec les maisons conventionnelles à pignon des environs.




«Le style architectural et la configuration de ce projet résidentiel le rendent unique dans notre région», admet Daniel Naud, directeur du service d'urbanisme à la Ville de Granby. «Aussi, Denis Bourgeois désirait qu'un encadrement soit adopté», enchaîne-t-il. La raison? Assurer la préservation architecturale et environnementale de l'ensemble d'habitations. Aujourd'hui, le secteur du projet Haus est assujetti au règlement de Plans d'implantation et d'intégration architecturale (PIIA). «Chaque demande de permis de rénovation ou de construction des copropriétaires sera soumise au Comité consultatif d'urbanisme qui, ensuite, l'analysera selon les critères du PIIA», précise Daniel Naud.




Parmi les plus belles caractéristiques environnementales du projet, notons l'enfouissement des fils électriques, ainsi que ceux du câble et du téléphone. Mieux, des arbres illuminés à la base du tronc feront office de lampadaires.




Pour la première phase du projet, il est prévu que 27 unités en copropriété divise soient construites. Détail: toutes seront couvertes d'un crépi d'acrylique blanc.




Quant à l'orientation et à la forme de chaque ouverture des habitations, elles ont été étudiées afin de maximiser l'entrée de lumière tout en préservant l'intimité des occupants. D'où l'installation de fenêtres en longueur.




Les maisons seront implantées par grappes de trois. Une bande de terrain d'une largeur de 2m les séparera, et à chaque extrémité du regroupement se trouvera une portion naturellement boisée de 9m de largeur. À l'arrière de chacun des jardins privés, il y aura un terrain (également boisé) de 15m de profondeur. À noter: toutes ces parcelles constituent des espaces communs au même titre qu'un corridor dans une tour en copropriété.




Le prix de vente (sans les taxes) oscille entre 277 000$ (avec chambre et pièce multifonctionnelle) et 405 000$ (trois chambres).




Un maximum de 150 unités pourront être construites.





Enfin, cinq modèles de plans de construction et d'aménagement paysagers de la cour intérieure sont proposés.

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Photo: Martin Chamberland, La Presse

Photo: Martin Chamberland, La Presse