Le merveilleux chantier de construction d'Annie et de Jean-François a débuté en juillet dernier. Six mois plus tard, le couple avait gagné son pari : monter une maison de deux étages avec un garage en utilisant le minimum d'experts, sauf pour l'excavation, les fondations, l'entrée électrique et les murs préfabriqués. Mais leur plus beau cadeau de Noël, ce fut de mettre la maison à l'abri des intempéries tout juste avant les Fêtes. Ils ont d'ailleurs posé les dernières planches de Canexel et les soffites au grand vent et par - 10 ºC. «Mais on a réussi», disent-ils fièrement.

Le merveilleux chantier de construction d'Annie et de Jean-François a débuté en juillet dernier. Six mois plus tard, le couple avait gagné son pari : monter une maison de deux étages avec un garage en utilisant le minimum d'experts, sauf pour l'excavation, les fondations, l'entrée électrique et les murs préfabriqués. Mais leur plus beau cadeau de Noël, ce fut de mettre la maison à l'abri des intempéries tout juste avant les Fêtes. Ils ont d'ailleurs posé les dernières planches de Canexel et les soffites au grand vent et par - 10 ºC. «Mais on a réussi», disent-ils fièrement.

 >> Dossier: suivez les aventures d'Annie et Jran-François.

Maintenant, c'est bien au chaud qu'ils s'attaquent à la finition intérieure. «Au moins, on n'a pas à combattre le froid et on peut travailler sans se presser», précise Jean-François. Pour lui, la prochaine étape touche les divisions, le schéma électrique et l'installation du chauffage radiant.

«Au deuxième étage, je suis pas mal avancé, dit-il. J'ai même modifié les plans de deux chambres à coucher.» L'une a été transformée en bureau; l'autre, reconfigurée pour mieux intégrer deux des fenêtres de la façade. «Mais dès que je fais des modifications, je dois apporter aussitôt des correctifs aux plans sinon les risques d'erreur deviennent trop grands. Au fond, la construction, c'est beaucoup de mesures et de calculs», relève Jean-François. C'est ce qui rend le travail si minutieux.

 La fin de semaine dernière, le couple prévoyait aussi établir le schéma électrique de la propriété. «Pour ce faire, on va s'asseoir avec mon père parce qu'il a de l'expérience là-dedans», souligne Annie. Pour eux, l'essentiel sera bien sûr d'avoir des prises électriques en quantité, mais encore faut-il les mettre aux bons endroits. Ce sera important, entre autres, pour le jour où ils voudront faire des rénovations ou finir le sous-sol. D'où l'importance de prévoir à l'avance, disent-ils. L'électricité, c'est du ressort de Jean-François; par contre, Annie compte mettre son grain de sel en ce qui concerne les pièces principales.

Défis différents

Pour eux, l'aventure de l'autoconstruction se poursuit de plus belle. Mais leurs défis au cours des prochains mois seront différents. «Mettre du gyproc sur les murs, des lattes au plafond ou du chauffage radiant, c'est moins exigeant que de faire une toiture tout seul, déclare Jean-François. Avec le recul, j'ai réalisé qu'on avait fait des gros travaux en ayant très peu d'équipement. C'est pourquoi on a souvent mis plus de temps que ce qui était prévu à notre agenda.»

À ce stade de la construction, Annie constate pour sa part qu'ils devront être encore plus attentifs au budget. «Jusqu'à présent, on a défoncé nos prévisions, dit-elle. Mais heureusement, on s'est rattrapés en faisant beaucoup de travail par nous-mêmes.» Pour ce qui est de la finition intérieure, qui représente à elle seule 40 % du budget de construction, Annie ne se fait pas d'illusions, elle sait qu'elle défoncera son budget. «Mais je veux limiter les dépassements de coûts à 15 % ou 20 %, pas davantage», dit-elle.

 

Photo Érick Labbé, Le Soleil