Lorsqu'elle a découvert le projet Le Sophia, au coeur de la Petite Italie, Colombe Manelli-Joncas a eu un coup de coeur. Déjà très engagée au sein de la communauté italienne, elle a décidé d'y emménager afin de côtoyer chaque jour ses nombreux amis. «J'ai voulu revenir à mes sources», confie-t-elle.

Elle a pris possession de son appartement il y a près de deux ans. Ce qu'elle adore ? L'animation qui règne sur l'artère commerciale lors d'événements spéciaux comme le Grand Prix du Canada, qui amène son lot de voitures Ferrari, et la Semaine italienne de Montréal.«En août, j'ai particulièrement aimé la présentation en plein air de l'opéra La Bohème, de Puccini, dit-elle. C'était magique !»

Martin Gaboury

Depuis qu'il a emménagé dans le complexe Les Lofts Solario, en juillet, Martin Gaboury découvre la Petite Italie. Au départ, il a été séduit par la proximité du Plateau et de la station de métro Beaubien.

L'appartement, de plus, était vendu à un prix intéressant. Il faut dire que le nouvel immeuble, situé au nord de la rue de Bellechasse, se trouve dans un secteur commercial qui a besoin d'être revampé. «Je regarde à long terme, indique le jeune homme de 29 ans. La rue Beaubien aussi est appelée à se développer.»

De son appartement, il a une vue superbe sur le mont-Royal. «Je me rends au marché Jean-Talon à pied, précise-t-il. Et si j'ai le goût d'avoir des bagels, je vais rue Saint-Viateur, à côté. Je suis près de tout !»

Maria Furpado

En 1984, Maria Furpado a réalisé une transaction du tonnerre lorsqu'elle a acheté son appartement dans l'édifice Grothé, à l'intersection de la rue Ontario, tout près du quartier portugais, du centre-ville, de même que des stations de métro Saint-Laurent et Place-des-Arts.

«J'ai toujours aimé le boulevard Saint-Laurent et sa diversité, précise la dynamique octogénaire. Il s'y parle différentes langues, à l'image de Montréal et du Canada.»

La proximité du Red Light ne l'a jamais importunée. «Je suis une lève-tôt et vers 21 h, je suis couchée, révèle-t-elle. Je ne vois pas la vie nocturne! Quand j'ai envie d'un peu de verdure, je vais à mon chalet, situé en pleine forêt. C'est l'idéal !»

Photo André Tremblay, La Presse

Martin Gaboury