Les chutes de neige abondantes ne devraient pas retarder les livraisons de maisons ce printemps, assurent les entrepreneurs de la région de Québec sondés par Le Soleil. Les récentes tempêtes ont toutefois causé bien des problèmes aux constructeurs. En commençant dans leurs portefeuilles.

Les chutes de neige abondantes ne devraient pas retarder les livraisons de maisons ce printemps, assurent les entrepreneurs de la région de Québec sondés par Le Soleil. Les récentes tempêtes ont toutefois causé bien des problèmes aux constructeurs. En commençant dans leurs portefeuilles.

«Lors d'un hiver normal, le déneigement avant de faire une excavation dure environ une heure», explique Sylvain Tremblay, copropriétaire de SMB Construction à L'Ancienne Lorette. «Cette année, l'opération en prend plus de quatre!» En tout, le constructeur estime qu'il en coûtera entre 500 $ et 1000 $ de plus par excavation.

À ciel ouvert

Les manoeuvres à ciel ouvert (comme la construction du plancher du premier palier) auraient également été plus laborieuses. «Les gars ont passé l'hiver à déneiger. Ça fait partie de la game, mais on est vraiment à bout.»

Du côté de l'Association de la construction du Québec, on affirme qu'il n'y a pas eu de plaintes concernant les retards.

Même son de cloche du côté des Industries Bonneville, qui fabrique des maisons usinées. «Notre carnet de livraison n'accuse aucun retard», soutient Dany Bonneville, vice-président des ventes et marketing. «Par contre, on pourrait avoir des clients qui retardent leur livraison de quelques semaines s'ils n'ont pas encore installé leurs fondations», précise-t-il.

Si la construction des maisons respecte l'horaire prévu, ce n'est pas le cas de certaines routes aménagées dans les nouveaux développements. «Lors des grosses tempêtes, il y a eu des pénuries de camions, car ils étaient affectés au déblayage des rues», explique Sylvain Tremblay. «Il y a eu des retards pour rentrer et sortir le sable.»

Un avantage



Seul avantage des tempêtes : «Lorsqu'il neige, le sol n'est pas gelé. C'est plus facile de creuser la terre», conclut Sylvain Tremblay.