Le courtier immobilier Royal LePage prévoit «une croissance stable mais modérée» du marché immobilier résidentiel canadien en 2008.

Le courtier immobilier Royal LePage prévoit «une croissance stable mais modérée» du marché immobilier résidentiel canadien en 2008.

 

La firme prévoit que le prix moyen d'une maison au Canada augmentera de 3,5 pour cent l'an prochain, à 317 288 $. Le nombre de transactions devrait toutefois reculer de quatre pour cent, à un peu plus de 500 000 ü se maintenant néanmoins à son niveau le plus élevé, comparativement à toutes les années qui ont précédé 2007, dont les résultats ont atteint des records.

 

Le président de Royal LePage Real Estate Services, Phil Soper, estime que le marché immobilier du Canada devrait continuer à croître en raison de ses assises solides, notamment la faiblesse du taux de chômage, la robustesse de la confiance des consommateurs, l'inflation modeste et la faiblesse relative des taux d'intérêt.

 

M. Soper souligne que le Canada profite d'une des expansions du marché de l'immobilier les plus longues de l'histoire, mais qu'en 2008, une hausse des prix entraînera probablement une réduction de la demande, «ce qui permettra au marché de progresser en direction de l'équilibre, avec une plus faible augmentation des prix et moins de maisons qui changeront de propriétaire».

 

Royal LePage prédit que l'an prochain, les prix augmenteront surtout dans les grands marchés urbains qui sont actuellement les plus abordables ü Regina et Winnipeg.

 

À Calgary et Edmonton, «l'appréciation excessivement rapide de la valeur des maisons en 2006 et pendant la première moitié de 2007 a forcé des gens à quitter le marché», et les augmentations devraient être plus modestes en 2008.

 

Vancouver, où le prix des maisons est le plus élevé au Canada, devrait continuer à profiter de la robustesse de l'économie de la Colombie-Britannique, avant l'arrivée des Jeux olympiques de 2010.

 

Les marchés immobiliers de l'Ontario et du Québec «devraient conserver leur robustesse relative et leur dynamisme pendant toute l'année prochaine, résister aux problèmes des marchés financiers et bien s'ajuster à la force du dollar canadien».

 

Enfin, dans le Canada atlantique, l'immigration devrait stimuler la croissance du marché de l'immobilier «à un rythme fort et stable», surtout à Halifax.