La SCHL et le Mouvement Desjardins s'attendent à un nouveau sommet quant aux ventes de propriétés résidentielles au Québec, cette année. La grande région de Québec, quant à elle, entre dans ce sillage. Juin, sur le réseau interagences, l'atteste.

La SCHL et le Mouvement Desjardins s'attendent à un nouveau sommet quant aux ventes de propriétés résidentielles au Québec, cette année. La grande région de Québec, quant à elle, entre dans ce sillage. Juin, sur le réseau interagences, l'atteste.

 En effet, la Chambre immobilière de Québec (CIQ) annonce une hausse de 16,8 % du nombre de transactions (863) en comparaison du même mois de l'an passé. Leur valeur totale est de 141,8 millions $. Ce qui correspond à une hausse de 25,1 % pour une valeur unitaire moyenne de 164 300 $ et une appréciation de 7,2 %.

 Quant au chiffre d'affaires cumulatif des courtiers et agents depuis janvier, il dépasse 1 milliard $. Ce qui arrive un mois plus tôt que l'an passé.

 La SCHL, dernièrement, prévoyait, d'ici la fin de l'année, 73 000 transactions sur le marché de la revente au Québec. En 2006, elle en a dénombré 72 550 ; puis 70 649 en 2005.

 De son côté, le Mouvement Desjardins, dans son plus récent Indice de l'habitation, constate que, dans tout le Québec, sur la base de statistiques préliminaires pour mai, «le nombre de transactions a augmenté de 12,8 % depuis un an».

 «Le marché tarde à s'apaiser, c'est pourquoi un nouveau sommet sera vraisemblablement atteint cette année», peut-on y lire. La courbe d'un graphique contenu dans l'Indice induit toutefois une tendance de 80 000 transactions en 2007.

 Desjardins suppose que cette effervescence est attribuable au fait que plus de particuliers recourent aux services d'agents immobiliers en raison de «l'augmentation des délais de vente et l'érosion du pouvoir de force des vendeurs» alors que l'écart accru des prix détournerait les acheteurs, du neuf vers l'usagé.

 Encore que les taux d'intérêts, qui, sans crier gare, ne cessent de croître depuis le milieu de 2005, pourraient, tôt ou tard, décourager une partie de la demande particulièrement du côté des acheteurs d'une première propriété.