Voici un produit particulier en vente à Mont-Saint-Hilaire. C'est une maison de plain-pied construite en 1947 à laquelle on a ajouté un étage dans les années 1980, puis une aile et des galeries. Le résultat? Une habitation harmonieuse offrant cinq chambres à coucher - toutes hors du sol.

La construction se fond dans son environnement. Son revêtement est en pierre et en stuc et la toiture est en bardeaux de cèdre. Elle pourrait être transformée en intergénérationnelle.

Autre particularité: elle est bâtie en bordure de la rivière Richelieu. Les pièces de séjour offrent des vues sur ce cours d'eau et les végétaux environnants. Ainsi en est-il de la salle à manger, percée d'une fenêtre arquée en six sections.

C'est l'un des plus grands terrains riverains à Mont-Saint-Hilaire d'après Yves Salvail, le courtier à qui Karine Belley et Éric Desbiens ont confié la vente de leur maison en 2010.

Le terrain totalise 57 762 pi2, avec 203 pieds de rive. Deux talus descendent vers une vaste étendue plate au bord de la rivière. «On ne va jamais au parc, nous autres!» dit Mme Belley, mère de quatre jeunes enfants. L'hiver dernier, une patinoire naturelle s'est formée à cet endroit, dit-elle. Eh oui! une patinoire privée, dans leur cour. (De quoi réjouir les fervents de hockey de cette famille.)

Une galerie «ronde», octogonale en fait, permet de profiter du paysage et de la lumière du couchant.

La cuisine se trouve vis-à-vis cette galerie. Des portes françaises et une porte-fenêtre lient l'extérieur et l'intérieur. La cuisine a été rénovée en 2009 et est pourvue d'un coin-repas pour six personnes près de la porte-fenêtre. Il y a un grand îlot rectangulaire, des comptoirs de granit et des rangements du plafond au plancher sur deux murs.

Les planchers en céramique de la cuisine comme ceux de la salle de bains aménagée à l'étage sont radiants.

L'intérieur est chaleureux. Les portes et fenêtres sont en bois. Ce matériau est également présent au sol, dans les plinthes, les cadres de portes, les rosettes, jusque sur le manteau de la cheminée de la chambre principale. Les parents disposent de trois pièces à l'étage: une chambre avec foyer à combustion lente, un boudoir fenêtré à l'ouest et une pièce de plus petites dimensions pouvant servir de penderie, de bureau ou à d'autres fins.

Chacun des enfants a son coin dans la maison, littéralement. L'une des chambres a été aménagée dans un angle du rez-de-chaussée, à droite de l'entrée principale, près de la salle d'eau. À l'étage, une salle de bains avec baignoire sépare la chambre du garçon et la chambre du bébé.

Aile ajoutée en 2005

L'une des filles dispose de sa propre salle de bains avec douche et d'une chambre à l'écart, dans l'aile ajoutée par les anciens propriétaires en 2005.

Dans le séjour adjacent, la plomberie a été conçue en prévision de l'ajout éventuel d'une deuxième cuisine. Cette pièce sert actuellement de salle familiale; de là, un escalier descend vers l'entrée secondaire et le garage double. C'est le «quartier général» de la famille, l'endroit le plus fréquenté de la maison.

Pourquoi la famille a-t-elle décidé de quitter cet endroit après un an à peine? «Nous venons du Saguenay, répond Mme Belley. Éric allait au chalet de son grand-père quand il était petit et il voulait retrouver l'ambiance du bord de l'eau. Mais il n'arrive pas à déconnecter de la ville ici...»