Deux éléments séduisent l'oeil lorsqu'il se pose sur cette propriété de Fabreville: le revêtement extérieur en bois foncé et le boisé derrière. De grands feuillus atténuent le ronron de l'autoroute 13, située à moins d'un kilomètre.

«Nous avons eu un coup de coeur pour le style canadien, champêtre, et le grand terrain clôturé, parfait pour une petite famille avec un animal», dit Martine Beaulne.

Agente de bord, elle se rend à l'aéroport Montréal-Trudeau en 15 minutes. Son compagnon Michael Larsen évite les bouchons de circulation autoroutiers en amont et en aval du boulevard Sainte-Rose, près duquel se trouve leur maison. «Dans une rue super tranquille», précise ce camionneur.

C'est un vaste terrain. Damper, le petit chien du ménage, dispose de presque 12 000 pi2 (1114 m2) pour jouer et courir.

La maison est coquette avec sa teinte chocolat, mais elle tranche avec les shacks du voisinage. (On peut visualiser ces anciens chalets de la 44e avenue avec street view dans Google Maps.) Le prix demandé de 319 000$, révisé à 309 900$, est-il trop élevé considérant cet environnement? Le courtier Simon Cloutier - qui a vendu cette propriété une première fois en 2009 à ce couple - ne le croit pas. Reste à voir si cet écrin de verdure, sans voisin à l'arrière, justifiera ce prix.

Une légère dénivellation vers le boisé fournit un lieu propice aux glissades des tout-petits et on pourrait même partir en skis ou en raquettes directement de la cour. Pour les beaux jours, il y a une piscine hors terre et une terrasse en pavé uni attenante à la maison.

Elle comporte deux étages.

Le premier niveau est presque entièrement décloisonné. Une céramique imitant la couleur et la texture du ciment couvre la cheminée du poêle à bois, conférant une allure contemporaine à la pièce de séjour. Les lattes de bois au plafond sont peintes en blanc, sauf dans la chambre située au rez-de-chaussée (du côté nord) où elles ont conservé l'apparence rustique du bois. Les poutrelles n'ont pas une teinte uniforme, conséquence du décloisonnement sans doute, et d'autres éléments de finition, comme les marches de l'escalier, ont été escamotés, mais ce sont des détails.

En dehors du garage, séparé, et de la remise, les rangements sont peu nombreux: voilà peut-être le principal défaut de cette maison. La cuisine, rénovée ces dernières années, ne possède pas d'armoires.

Il n'y a pas de sous-sol non plus. Construite à 700 m de la rivière des Mille-Îles, cette maison des années 80 s'élève sur une dalle de béton respectant la réglementation en vigueur dans cette zone inondable «jamais inondée», dit M. Cloutier.

À l'étage, toutes les pièces sont fenêtrées, dont le boudoir sur lequel débouche l'escalier. La pièce la plus exigüe possède la plus grande garde-robe. La disposition particulière des cloisons nous oblige à traverser l'une des chambres pour pénétrer dans cet éventuel bureau ou walk-in.

En moins d'un an, les propriétaires ont eu le temps de fraterniser avec leurs voisins, dont certains retraités. Leur présence procure un sentiment de sécurité à ces deux travailleurs itinérants qui s'en vont vivre ailleurs, toujours à Laval. Damper devra s'habituer à un nouvel environnement!

La propriété en bref

> Prix demandé: 309 900$

> Année de construction: 1986

> Pièces: 8 " 1 salle de bain " 1 salle d'eau

> Évaluation municipale: 254 800$

> Impôt foncier: 2624$

> Taxes scolaires: 568$

> Agent: Simon Cloutier, Re/Max 2000, 514-290-9732