Un certain mode de vie, un rapport direct à la ville, un toit recherché. C'est assurément ce que le promoteur du 333 Sherbrooke a voulu offrir aux occupants de cet immeuble haut de gamme qui contribue à revigorer le quartier au coeur duquel il trône. À deux pas du centre-ville, flirtant avec le Plateau et effleurant presque le carré Saint-Louis, ce complexe immobilier bien conçu et au rendu impeccable a adopté des éléments à dominantes essentiellement contemporaines.

Les architectes du Groupe Cardinal-Hardy ont su faire écho à la légendaire pierre grise montréalaise abondamment déployée par leur voisin d'en face en parant le projet de pierres Saint-Marc. Deux immeubles de 10 étages ont ainsi été érigés côte à côte. Siamois, ils sont reliés par une piscine en porte-à-faux qui les relie par la cime. On peut donc passer sous ce pont inusité pour gagner une place inspirée de la place Dauphine à Paris alors que des maisons de ville complètent de part et d'autre le projet rue Henri-Julien.

 

Les designers d'intérieur du groupe Andres Escobar (qui compte à son actif plusieurs projets montréalais, dont le Sofitel) ont fait preuve de cohérence mais de moins d'audace que ce dont témoignent plusieurs de leurs projets new-yorkais.

L'appartement qui nous occupe est situé au cinquième étage de la première phase du projet et a été achevé en 2005. Les propriétaires actuels en sont les premiers occupants. Doté d'une surface habitable brute de 1826 pi2, cet appartement en copropriété offre une vue enviable sur le mont Royal et de nombreuses composantes de choix. Partout, un plancher de larges lattes de noyer couvre le sol.

La première chambre à coucher, située près de l'entrée, peut aussi servir de bureau comme c'est le cas actuellement. Elle possède des portes françaises qui donnent sur le couloir et une grande garde-robe. Sa fenêtre extérieure plain-pied aux pourtours d'aluminium noir endosse le style actuel. Du même côté du couloir, une seconde chambre, un peu plus grande (15 pieds sur 12) mais également aux dimensions irrégulières, nous rapproche de l'espace principal.

Un placard fait office de buanderie et contient la laveuse et la sécheuse qui y sont superposées. Deux salles d'eau, dont une possédant une douche, bordent ensuite ce couloir. Marbre et autre robinetterie de luxe y sont à l'avenant.

Nous arrivons à la pièce de résistance. Salon, salle à manger et cuisine sont ouverts et bénéficient d'un immense mur-fenêtre qui permet de contempler la montagne et de recevoir une lumière particulièrement abondante en après-midi. Deux autres parois vitrées viennent ceindre ce mur ouvert sur l'extérieur. Une terrasse longiligne (36 pieds sur 8) est accessible par la salle à manger.

La cuisine dite gourmande possède des comptoirs de granit tacheté. Une colonne de béton vient rompre la ligne de l'îlot central. Les électroménagers - réfrigérateur Fisher-Paykel, cuisinière Bosh avec hotte intégrée et lave-vaisselle Bosch - sont à la hauteur du raffinement général. Les armoires sombres sont composées de bois wengé.

La chambre principale est discrète et intime. Attenante à la cuisine, elle possède sa propre terrasse (13 pieds sur 10) de béton et une salle de bain avec douche et bain séparés. De nombreux espaces de rangement ont été prévus et une porte coulissante escamotable donne accès au placard.

Comme l'explique l'agent immobilier, beaucoup de professionnels habitent l'immeuble et apprécient sa localisation hors pair. On retrouve aussi plusieurs parents esseulés (empty nesters) et des gens qui cherchent à se simplifier la vie en profitant d'un secteur où tout est accessible à pied - courses, sorties, restaurants, parcs, etc.

 

La propriété en bref

> Air climatisé et aspirateur central

> Lumières encastrées à la grandeur

> Stationnement intérieur

> Concierge en permanence

> Deux salles d'exercice

> Piscine extérieure chauffée

> Terrasse commune sur le toit

> Prix demandé: 1 060 000$

> Agent: Joseph Montanaro, Sotheby's 514-660-3050 www.josephmontanaro.com