Construite sur un terrain escarpé affichant une pente de 20 degrés, cette maison nichée sur le flanc nord-est du mont Saint-Bruno s'intègre harmonieusement à son environnement naturel. Son concepteur, plutôt que niveler le terrain, a choisi de composer avec les courbes naturelles de la montagne pour y ériger une maison mélangeant style traditionnel et contemporain. Un résultat étonnant, qui détonne dans l'univers des maisons unifamiliales du quartier des Hauts-Bois, à Sainte-Julie.

Construite sur un terrain escarpé affichant une pente de 20 degrés, cette maison nichée sur le flanc nord-est du mont Saint-Bruno s'intègre harmonieusement à son environnement naturel. Son concepteur, plutôt que niveler le terrain, a choisi de composer avec les courbes naturelles de la montagne pour y ériger une maison mélangeant style traditionnel et contemporain. Un résultat étonnant, qui détonne dans l'univers des maisons unifamiliales du quartier des Hauts-Bois, à Sainte-Julie.

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 Bâtie en 2004, cette résidence, conçue et réalisée par un architecte qui préfère garder l'anonymat, se compose de deux ailes principales connectées par un noyau central qui abrite le hall d'entrée et le vestiaire. Le style architectural des deux ailes rappelle les granges d'autrefois, avec leur toit en pente à 45 degrés et leur recouvrement en cèdre à la verticale. Cependant, quand on entre à l'intérieur de la maison, le style traditionnel laisse la place à un design et à un jeu de volume de facture plus contemporaine.

 Ici, rien, mais absolument rien, n'a été laissé au hasard. Tout a été pensé, mesuré et réfléchi de façon à maximiser le potentiel et le confort de cette habitation. «Quand j'ai acquis le terrain, je l'ai arpenté de long en large afin de le comprendre, de le vivre et d'en exploiter les multiples possibilités», dit l'architecte, qui a construit cette maison afin d'y loger sa famille.

 Côté fenestration, chaque ouverture a été pensée pour que le coup d'oeil vaille son pesant d'or ainsi que pour maximiser l'apport de lumière naturelle. À l'arrière, les immenses fenêtres pleine hauteur abolissent la frontière entre l'intérieur et l'extérieur. Puisque les limites du terrain bordent le parc national du Mont-Saint-Bruno, on profite d'un environnement naturel et sauvage, sans voisins. Les seuls mammifères qui se manifestent de temps à autre, ce sont les cerfs de Virginie. «Ils viennent nous visiter régulièrement», affirme le propriétaire des lieux, photographies à l'appui.

 En été, les grands arbres et la végétation des lieux, que l'on a conservés au maximum dans leur état naturel, procurent un cadre de vie campagnard aux habitants. Lors de la construction, les propriétaires avaient même refusé de recouvrir la moindre parcelle de terre de pelouse, mais ils ont dû changer leur fusil d'épaule et couvrir un petit îlot en façade afin de protéger leur pavement du ruissellement provenant de la montagne.

 Côté matériaux, l'architecte a refusé d'utiliser les imitations. Pas de fausses pierres ni de panneaux imitant le bois. Uniquement de l'authentique. Pour les planchers, les rampes d'escalier et toutes les armoires - dans les cuisines, les salles de bains et les espaces de rangement -, on n'utilise que du bouleau jaune (merisier). Quant aux surfaces en céramique, elles sont partout recouvertes de tuiles de porcelaine couleur anthracite (sauf dans les douches).

 Travaillant dans le domaine commercial, le concepteur de la résidence a également privilégié l'utilisation d'équipement de qualité industrielle, comme les fenêtres en aluminium anodisé. Autre détail intéressant: toutes les portes intérieures sont pleines, de la même qualité que celles que l'on retrouve dans les hôtels pour insonoriser.

 Dans l'aile «ouest», parallèle à la ligne de lot, on retrouve au rez-de-chaussée un garage double, un vaste bureau, une salle de lavage et une salle de bains complète. À l'étage, on retrouve la chambre à coucher principale, dotée d'une salle de bains et d'une garde-robe walk-in, ainsi que le salon équipé d'un foyer au bois. L'aile «est» abrite les deux chambres des ados au rez-de-chaussée tandis qu'à l'étage, on retrouve la spacieuse cuisine contemporaine et la salle à manger.

 À quelques mètres de la résidence, un sentier mène au parc national du Mont-Saint-Bruno. Et à moins de 700 mètres, dixit le propriétaire, on accède au lac des Bouleaux. Une petite marche dans les bois avant de commencer la journée, est-ce que ça vous dit?

 LA MAISON EN BREF

Prix demandé : 899 000 $

Construction : 2004

Pièces : 8

Salle de bains : 2

Évaluation municipale : 396 900 $