N'entre pas qui veut au 1700, avenue du Docteur-Penfield. Il faut se présenter au portier. Ensuite, la résidante doit donner son accord pour laisser entrer la «visite». Pas surprenant que des gens riches ou célèbres (ou les deux) vivent ici, mais on s'écarte du sujet: un appartement à vendre sans intermédiaire au troisième étage de cet édifice construit en 1927.

N'entre pas qui veut au 1700, avenue du Docteur-Penfield. Il faut se présenter au portier. Ensuite, la résidante doit donner son accord pour laisser entrer la «visite». Pas surprenant que des gens riches ou célèbres (ou les deux) vivent ici, mais on s'écarte du sujet: un appartement à vendre sans intermédiaire au troisième étage de cet édifice construit en 1927.

 >> EN PHOTOS: visitez l'appartement.

 Légèrement en retrait d'une rue à sens unique, l'immeuble en briques brunes passe inaperçu sur le coin ouest d'Atwater.

 Il possède quelques caractéristiques extraordinaires, comme un ascenseur avec porte grillagée qu'on doit fermer et rouvrir manuellement. On se croirait dans un hôtel particulier à Paris. Pourtant non, c'est à Montréal, à la frontière de Westmount.

 L'accès est difficile à cause des travaux (reconstruction des conduites d'aqueduc et d'égouts, de la chaussée et des trottoirs) en cours sur Docteur-Penfield. Le tout devrait rentrer dans l'ordre d'ici la fin de l'automne, selon la Ville.

 Meubles antiques et lustre

 Dès l'entrée, les meubles antiques et le lustre de la salle à manger ne laissent pas indifférent: on aime ou on n'aime pas. Il faudra d'ailleurs discuter des inclusions avec la propriétaire. La présence d'un vaisselier encastré plaira à ceux qui aiment recevoir autrement qu'à la bonne franquette.

 Dans la cuisine, une table fixée au mur jouxte la porte de service; par là transitent les bouteilles vides écumées la veille, le recyclage, les rebus. Des armoires blanches surmontent une pantry en céramique blanche, non loin du duo laveuse-sécheuse (cachées l'une sur l'autre dans un placard).

 Entre ces deux pièces consacrées aux repas, un boudoir pourrait servir de deuxième chambre. La salle de bain attenante contient un tout petit bain.

 De la salle à manger, on accède au salon de 18 pieds sur 13,9, orienté nord-ouest comme le reste. Les tablettes des bibliothèques sont fixées à différentes hauteurs pour casser la monotonie de l'ensemble. Quelques portes en chêne cachent du rangement supplémentaire au bas de celles-ci.

 Une porte française mène à la dernière pièce et non la moindre: la chambre principale, longue de presque 15 pieds. Au fond, une large fenêtre donnant sur le feuillage des arbres alentour agit comme un tableau vivant: blanc l'hiver, vert l'été

 Cette fenêtre se trouve dans un genre de solarium de 8 pieds sur 4. Cette pièce pourrait accueillir toiles et pinceaux, ou n'importe quelle autre activité qui tirerait ici profit de l'abondante lumière naturelle. Le plancher est en céramique, comme dans les salles de bains. Les deux venaient d'ailleurs d'être refaites quand l'occupante a pris possession de l'appartement, en 2003.

 Juriste retraitée, elle ne passe plus beaucoup de temps ici, préférant demeurer dans sa maison du Haut-Richelieu. Elle a habité auparavant rue Sherbrooke. «L'air est plus respirable ici, dans la montagne», juge-t-elle.

 Elle demande 445 000$ pour cette copropriété indivise de 1300 pieds carrés auquel s'ajoute un espace de stationnement extérieur. À noter qu'il n'y pas de taxe de mutation, plutôt un transfert de parts, sous réserve de l'approbation du conseil d'administration.

 Il faut ajouter 1166$ par mois pour les taxes, les frais de copropriété, d'électricité, de mazout, de gaz et autres frais communs, dont la sécurité fournie par un portier, 24 heures sur 24.