L’île de Mai. Ce nom qui évoque la douceur du temps sied bien à ce lopin de terre qui s’étire au milieu de la rivière des Mille Îles. On y accède par un petit pont. On en fait le tour par un petit chemin. C’est ici, dans cet écrin naturel de la municipalité de Boisbriand, que se trouve notre propriété de cette semaine.

Vivre dans l’île de Mai, c’était un rêve pour Louis Poliquin et Caroline Provencher. Résidants de Boisbriand depuis plusieurs années, ils venaient souvent y faire un tour, en revenant d’une balade ou d’une journée de ski. « Ah non, pas encore », protestaient leurs deux fillettes, quand, au lieu de rentrer directement à la maison, la voiture s’engageait sur le petit pont. « Les maisons, je les connaissais toutes », confie M. Poliquin, avec amusement.

Un jour de mars 2001, le détour a porté ses fruits. Une femme était en train de planter une pancarte « à vendre » devant une propriété située quasiment au bout du petit chemin. Une maison qui n’avait pas 20 ans, bâtie sur un terrain de presque 24 000 pi2. Les astres se sont alignés, la transaction n’a pas traîné.

  • Façade de la maison, en février

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Façade de la maison, en février

  • Vue de l’arrière

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Vue de l’arrière

  • Le terrain arrière

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Le terrain arrière

  • Vue d’ensemble de l’entrée, de la cuisine et d’une partie du vivoir.

    PHOTO FOURNIE PAR L’AGENCE VIA CAPITALE PARTENAIRES

    Vue d’ensemble de l’entrée, de la cuisine et d’une partie du vivoir.

  • Un foyer réchauffe l’atmosphère dans le vivoir. Deux jeux de portes, à gauche et à droite, permettent d’accéder à la grande véranda.

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    Un foyer réchauffe l’atmosphère dans le vivoir. Deux jeux de portes, à gauche et à droite, permettent d’accéder à la grande véranda.

  • La salle à manger est ouverte sur le salon.

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    La salle à manger est ouverte sur le salon.

  • La chambre principale et ses dépendances occupent tout l’étage, et ont été entièrement refaites il y a deux ans.

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    La chambre principale et ses dépendances occupent tout l’étage, et ont été entièrement refaites il y a deux ans.

  • La salle de bains de la chambre principale est lumineuse, comme le reste de la maison.

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    La salle de bains de la chambre principale est lumineuse, comme le reste de la maison.

  • Une partie de la véranda, qui fait plus de 800 pi2. Elle dispose d’un chauffage pour prolonger la saison. À noter aussi que les fumées du barbecue sont aspirées par une hotte commerciale.

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    Une partie de la véranda, qui fait plus de 800 pi2. Elle dispose d’un chauffage pour prolonger la saison. À noter aussi que les fumées du barbecue sont aspirées par une hotte commerciale.

  • Vue partielle du terrain arrière, l’été

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    Vue partielle du terrain arrière, l’été

  • Vue des airs de l’emplacement de la propriété

    PHOTO FOURNIE PAR L’AGENCE VIA CAPITALE PARTENAIRES

    Vue des airs de l’emplacement de la propriété

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Tout refait

Construite en 1982, la maison n’était pas vieille, indique M. Poliquin, « mais il y avait eu un laisser-aller et elle avait besoin de beaucoup d’amour », souligne-t-il. Les nouveaux propriétaires se sont lancés dans des travaux d’envergure pour adapter la propriété à leurs besoins et la mettre à leur goût. Ça a commencé par la démolition complète des murs et des divisions intérieures sur les deux niveaux, ce qui donnait le champ libre pour redistribuer les pièces à leur convenance. Ce faisant, tout ou presque y est passé, y compris le remplacement de l’électricité, de la plomberie, de l’isolation, des planchers, des fenêtres et tutti quanti.

Ils ont aussi fait construire une impressionnante véranda trois saisons, qui est rattachée à la maison. Cette pièce, qui fait plus de 800 pi2 et qui est entièrement revêtue de bois à l’intérieur, permet d’allonger la belle saison de tôt au printemps jusque tard à l’automne. Il est à noter que la maison n’a pas de sous-sol, elle est assise sur une dalle de béton, qui a été réisolée avec de l’uréthane antimoisissure.

La piscine, de même que l’aménagement paysager, ont eux aussi fait l’objet d’une cure de jouvence. « Les vivaces fleurissent à tour de rôle du printemps jusqu’à l’automne », ajoute Mme Provencher.

La vie dans l’île

Qu’en est-il de la vie dans l’île ?

« C’est vraiment la campagne à la ville, illustre Caroline Provencher. On traverse le pont et c’est complètement différent. La vue et les saisons sont magnifiques. » L’île est située entre deux autoroutes, la 13 et la 15, mais on ne les entend pas, note Louis Poliquin.

Celui-ci, passionné du pilotage d’hydravion, et Mme Provencher, qui a été élevée au bord du fleuve, ont été comblés à l’île de Mai. Ils en ont profité à plein avec leurs deux enfants. En outre, l’île est située à peu près à une trentaine de minutes des premières pentes de ski des Laurentides. Bel emplacement pour faire l’économie d’un chalet, quand on est amateur de navigation et de ski.

Maintenant que les enfants volent de leurs propres ailes, et que les propriétaires entreprennent une nouvelle étape de leur vie, le moment est venu de vendre. Mais ça ne se fera pas sans un pincement au cœur.

Les particularités des lieux

Comme bien des endroits bucoliques en périphérie de Montréal, l’île de Mai est passée de l’agriculture à la villégiature, pour finalement devenir un lieu de résidence à longueur d’année. Les petits chalets qui essaimaient dans l’île, il y a 60-70 ans, ont fait place à des maisons, et même, depuis un certain temps, à de très grandes maisons. Il faut bien le dire, l’endroit est convoité.

Avec une superficie de 160 000 m2 (1,5 km de long sur 200 m de large en moyenne), on comprend que l’île de Mai ne peut accueillir qu’un nombre limité de propriétés. D’autant plus que les services de distribution d’eau et d’égout ne sont pas fournis. Il n’y a donc pas de tours de condos ni même de triplex ou de duplex. Il y a 80 résidences dans l’île, et ce sont toutes des résidences individuelles, selon Henri-Jean Fillion, directeur de l’urbanisme à la Ville de Boisbriand. Ce dernier précise que le règlement limite la hauteur des bâtiments à un maximum de 10 m, soit deux étages. Il n’y a pas de commerce non plus. Un chalet communautaire ainsi que deux terrains de tennis sont à la disposition des insulaires, qui sont regroupés dans une association.

Consultez la fiche de la propriété

La propriété en bref

Prix demandé : 1 750 000 $

Évaluation : 1 220 600 $

Propriété entièrement rénovée, située en bordure de la rivière des Mille Îles, à Boisbriand. Dispose de 13 pièces. Terrain paysagé avec piscine creusée.

Superficie du terrain : 23 514 pi2

Impôt foncier : 6694 $

Taxe scolaire : 845 $

Courtier immobilier : Jean-François Maheu, Via Capitale Partenaires