Depuis 30 ans, André Fauteux explique comment s’y prendre pour habiter dans des habitations saines, qui ne compromettent d’aucune façon la santé des occupants. S’assurer de ventiler adéquatement sa demeure et faire attention aux matériaux sélectionnés figurent parmi les conseils qu’il répète inlassablement. Alors que la fièvre de la rénovation continue de se propager, il se prépare à donner six webinaires à un prix qu’il veut très bas, pour sensibiliser un maximum de propriétaires.

La série, qui se veut une introduction aux maisons saines et écologiques, est organisée par le magazine québécois La Maison du 21e siècle (dont André Fauteux est éditeur et rédacteur en chef), en collaboration avec l’entreprise Énergie3R, qui regroupe de nombreux conseillers en efficacité énergétique, chargés d’effectuer l’évaluation énergétique des habitations inscrites au programme Rénoclimat.

« Les évaluateurs sont débordés en ce moment, indique M. Fauteux. Énormément de travaux vont se faire, avec le programme d’aide financière fédéral qui va s’arrimer au programme Rénoclimat. C’est donc le temps d’éviter les erreurs qui sont faites depuis les années 1970, depuis qu’on rend les maisons plus étanches. Il ne faut pas aggraver la qualité de l’air dans la maison quand on la rend plus étanche. Il faut retirer les polluants à la source, corriger les problèmes, par exemple de moisissure, et améliorer la ventilation.

« Quand les gens veulent réduire leurs coûts de chauffage avec des programmes comme Rénoclimat, ils améliorent l’étanchéité et l’isolation de leur maison, mais il ne faut vraiment pas négliger la ventilation mécanique, précise-t-il. Il y a des subventions pour les ventilateurs récupérateurs de chaleur, qui sont de meilleure qualité que les échangeurs d’air bas de gamme. »

La ventilation mécanique, c’est une des premières choses dont il faut s’occuper quand on rénove, mais c’est malheureusement la dernière chose que les gens font. En général, les échangeurs d’air sont mal installés, mal entretenus et mal utilisés.

André Fauteux, éditeur et rédacteur en chef de La Maison du 21e siècle

À qui s’adresse-t-il ? « Mon public premier, ce sont les enfants et toutes les personnes plus sensibles, affirme-t-il. C’est pourquoi je veux rejoindre les parents, pour qu’ils prennent conscience des gestes qu’ils font, quand ils réalisent des travaux. Les femmes enceintes ne devraient jamais appliquer une peinture ordinaire. Il faut exiger qu’elle soit zéro COV, donc sans émission de composés organiques volatils. C’est le principe de précaution qui doit primer. »

Les webinaires, d’une durée de 90 minutes, coûteront 10 $ chacun. Ils seront présentés toutes les deux semaines, à compter du 12 avril.

Consultez le site de La maison du 21e siècle