Que peut-on acheter avec un budget de 450 000 $ au Québec ? D’un marché à l’autre, les prix fluctuent. Nous avons fait l’exercice à Salaberry-de-Valleyfield et à Rigaud. Bonne visite… virtuelle !
À Salaberry-de-Valleyfield (quartier Saint-Timothée)
Maison à étage située au 264, rue Méridien (intergénération)
Prix : 468 000 $
Année de construction : 2019
Superficie du bâtiment : 30,3 pi sur 27,2 pi
Superficie du terrain : 8751 pi2
Taxes : 6055 $ (municipales et scolaire)
Courtière : Shoshanna Drouin, Royal LePage
L’avis de l’experte : Judy Pominville, RE/MAX
« À Salaberry-de-Valleyfield, l’activité n’a jamais été aussi intense. Les maisons se vendent en surenchère et très rapidement. La propriété de 450 000 $, qu’on pense au bungalow de plain-pied ou au cottage, de construction récente, avec garage, ne fait pas exception. Même chose pour les immeubles de logements, qui sont très demandés. Règle générale, les maisons les plus chères se retrouvent dans les nouveaux quartiers. On parle ici des secteurs Grande-Île et La Baie. Dans bien des cas, ces propriétés se sont appréciées de 100 000 $ depuis un an ! C’est bien connu que Salaberry-de-Valleyfield [population : 42 410] est une ville entourée d’eau. L’un de ses atouts, pour les amateurs de sports nautiques, est le lac Saint-François. Voilà ce qui explique, en partie, l’intérêt manifesté par les acheteurs qui nous viennent maintenant de Laval, de Terrebonne, de Montréal et même de Sherbrooke. C’est un revirement de situation puisqu’auparavant, Salaberry-de-Valleyfield était essentiellement un marché d’acheteurs locaux. Il faut croire que le télétravail joue à notre avantage, cette fois ! »
À Rigaud
Maison située au 125, rue Saint-Pierre
Prix : 475 000 $
Année de construction : 1847
Aire habitable : 3455 pi2
Superficie du terrain : 13 767 pi2
Taxes : 3583 $ (municipales et scolaire)
Courtiers : Isabelle Chadillon et Marc Leduc, Groupe Sutton
L’avis de l’expert : Steve Valiante, RE/MAX
« À Rigaud [population : 7566], il y a très peu de maisons [dans la fourchette de prix de plus ou moins 450 000 $] sur le marché de la revente. On peut davantage parler d’un marché de maisons de 350 000 $. [Sauf exception], les transactions ne se concluent pas dans un mode de surenchère. On a tout de même des acheteurs de Saint-Lazare et même de Hawkesbury, en Ontario, tout près, qui réalisent qu’ils peuvent trouver une grande maison, avec un grand terrain, pour beaucoup moins cher. Il n’en demeure pas moins qu’en raison de la vitalité du marché, les prix de vente des maisons continuent d’augmenter. Une de mes propriétés [pour laquelle le vendeur demande 699 000 $] est dotée d’un terrain de près de 28 000 pi2. La même maison se vendrait 1 million du côté ontarien. On achète de plus en plus dans cette municipalité pour la qualité de vie, le bord de l’eau, la proximité de la rivière des Outaouais, le mont Rigaud pour la pratique du ski, le collège Bourget… »