Que peut-on acheter avec un budget d’environ 700 000 $ au Québec ? D’un marché à l’autre, les prix fluctuent. Nous avons fait l’exercice à Saint-Hyacinthe et à Terrebonne. Bonne visite… virtuelle !
À Saint-Hyacinthe
Maison centenaire située au 605, rue Girouard Ouest
Prix : 679 000 $
Année de construction : 1907 (la propriété a appartenu à la famille Casavant au siècle dernier)
18 pièces (plafonds de 11 pi)
Superficie du terrain : 20 381 pi2
Taxes : 4322 $ (municipales et scolaire)
Courtier : Michel Longchamps, RE/MAX
L’avis de l’expert
Pascal Milotte, Via Capitale
« À Saint-Hyacinthe, il faut aller du côté des secteurs Douville et Bois-Joli pour trouver des propriétés haut de gamme. La demande est là. Sur la rue Girouard, dans le centre-ville, on a des maisons ancestrales qui ont la cote auprès d’acheteurs montréalais. [Ceux-ci] découvrent tout le potentiel de ces propriétés rénovées avec soin, et qui ont bien vieilli. Pourtant, il y a trois ans à peine, ces maisons ne se vendaient pas si facilement. Plus maintenant. L’une d’elles s’est même vendue en multioffres, en l’espace d’une semaine. Chose certaine, ça bouge dans cette ville de 60 000 habitants où le prix des maisons demeure moins élevé qu’à Mont-Saint-Hilaire. Dans le secteur de La Présentation, une unifamiliale s’est vendue au prix de 479 000 $ avec 13 offres d’achat ! Il y a également le marché des duplex et des quadruplex qui se porte très bien. »
À Terrebonne
Maison à étage située au 1104, chemin du Côteau
Prix : 719 000 $
Année de construction : 1990
19 pièces (garage double), piscine creusée, sauna
Superficie du terrain : 8785 pi2
Taxes : 5472 $ (municipales et scolaire)
Courtière : Diane Daneau, Royal LePage
L’avis de l’experte
Marie-France Dumais, RE/MAX
« À vrai dire, le choix est assez limité [dans cette fourchette de prix], en raison du peu de propriétés sur le marché à l’heure actuelle. Les propriétaires sont réticents à mettre leur maison en vente parce qu’ils craignent de ne pas trouver, ce qui complique la tâche des acheteurs [potentiels]. Dans ce contexte [de rareté], il est donc plus facile, pour les vendeurs, de trouver preneur. Bien que les prix soient plus élevés qu’à Repentigny, tout à côté, cette ville demeure le premier choix des acheteurs, de plus en plus nombreux, avec le télétravail, à vouloir vivre en banlieue. Le secteur de Lachenaie et la partie ouest de Terrebonne sont très prisés, tout comme le Vieux-Terrebonne [L’Île-des-Moulins]. Sur le chemin Comtois, dans un secteur zoné agricole, j’ai inscrit une belle vieille maison avec un très grand terrain. C’est la maison qui a appartenu à Tex Lecor. »