Une vue grandiose sur le fleuve Saint-Laurent, une maison abondamment fenestrée, où les chevreuils et les outardes viennent vous rejoindre pour le petit déjeuner. Et la nuit, s’endormir en admirant le ciel étoilé. Cette résidence, dessinée par l’architecte Pierre Thibault, a de quoi faire rêver beaucoup de gens confinés.

« Aujourd’hui, le paysage est magnifique, remarque Hélène Bélanger, au téléphone. Parce qu’il fait soleil, mais aussi parce que les outardes et les oies sont en très grand nombre. »

PHOTO FOURNIE PAR LA COURTIÈRE

La maison est située en face de L’Isle-aux-Grues. La façade qui donne sur la rue comporte peu d’ouvertures. On n’y retrouve que l’entrée et la porte-fenêtre qui donne sur la salle d’entraînement.

S’installer aux abords du fleuve, Hélène Bélanger et son conjoint en ont longtemps rêvé. Producteurs agricoles à L’Islet, une municipalité de la région de Chaudière-Appalaches située à l’est de Montmagny, ils habitaient jadis dans les terres, aux abords de la route principale.

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L’aire de vie, ouverte, est dotée d’un grand mur de fenêtres qui permet d’admirer le fleuve. Le plancher, chauffant, est en béton poli.

« C’était un rêve qu’on avait depuis 2012, que je caressais, peut-être plus que mon conjoint, de venir m’installer au bord du fleuve, de rester à l’écart pour avoir un petit coin tranquille », se rappelle celle qui est originaire de cette région, mais l’avait quittée pour s’installer près de Montréal. « On a acheté une ferme. On voulait revenir aux sources. C’est à partir de ce moment qu’on a décidé de rester en milieu rural. Le mot fait peur à beaucoup de gens, mais à cette période-ci avec la pandémie, je suis bien contente de vivre ici ! »

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Les propriétaires ont tenu à intégrer beaucoup de bois dans la maison. Comme à l’extérieur, du cèdre blanc de l’Est a été utilisé, dont ici, au plafond.

Après s’être départis de leur quota laitier pour ne conserver que les grandes cultures, ils sont parvenus à obtenir le dézonage d’une partie de leur terre, qu’ils ont divisée en plusieurs lots, dont certains sont toujours à vendre. C’est sur un de ces terrains qu’ils ont fait construire, en 2016, la maison qu’ils habitent aujourd’hui. Construite de plain-pied, la maison est recouverte de cèdre blanc de l’Est, la même essence qu’on retrouve au plafond et sur certains murs, à l’intérieur de la maison.

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La chambre principale est située côté fleuve. Le soir, on peut y admirer le ciel étoilé.

On voulait avoir des lignes droites, quelque chose de très minimaliste. On a fait le tour des architectes et on est tombés sur Pierre Thibault. La maison s’inscrit dans la lignée de ses projets. Très fluide, très rectiligne. On a très peu de fenestrations du côté de la rue et toute la façade qui donne sur le fleuve est vitrée.

Hélène Bélanger

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La salle de bains attenante à la chambre principale dispose d’une baignoire et d’une douche à l’italienne.

Ce mur de fenêtres, orienté nord-ouest, est en fait composé de larges portes-fenêtres qui s’ouvrent sur la terrasse. Les propriétaires y ont installé un grand rideau pour diminuer l’effet de serre en été. Plusieurs pièces, dont la salle d’entraînement, disposent aussi de leur porte-fenêtre. L’été, toutes portes et fenêtres ouvertes, les frontières se brouillent entre l’intérieur et l’extérieur. « On a toujours l’impression de vivre dehors », souligne Hélène Laberge.

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Dans la salle d’entraînement, la porte-fenêtre s’ouvre pour donner l’impression de faire du sport à l’extérieur.

Dans les faits, ils vivent aussi beaucoup dehors. Avec la véranda trois saisons, les terrasses, la cuisine extérieure et le spa, ils prennent, l’été, plusieurs repas à l’extérieur et finissent souvent la soirée au bord du fleuve, sur la grève, avec les enfants, petits-enfants et amis. On parle bien sûr ici d’une époque où se rassembler était encore chose possible. « Je me calcule très chanceuse. La vie nous a gâtés. »

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Le sous-sol, entièrement aménagé, compte une salle familiale et deux chambres à coucher.

Pourquoi s’en aller, alors ? Pour recommencer, sur un terrain à côté. Presque à la retraite, le couple a besoin de se lancer dans un nouveau projet. « On la vend, mais ce n’est pas parce qu’on n’est pas bien, assure la propriétaire. On va recommencer à côté avec un autre architecte pour avoir un autre contenu. » Leur propriété est en vente depuis un peu plus d’un an, mais, dit-elle, ils ne sont pas pressés. « On reste et on en profite. »

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La pièce moustiquaire dispose d’un foyer au bois. 

La propriété en bref

Prix demandé : 1 550 000 $

Année de construction : 2016

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Des puits de lumière ont été installés de part et d’autre du toit qui surplombe les terrasses afin d’augmenter la luminosité à l’intérieur de la maison.

Superficie du bâtiment : 2900 pi2

Superficie du terrain : 117 776 pi2

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La façade arrière de la maison est en fait la plus attrayante.

Évaluation municipale (2019) : 457 300 $

Impôt foncier (2019) : 5434 $

Taxe scolaire (2020) : 730 $

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La vue, absolument magnifique, sur le fleuve Saint-Laurent

Courtière : Denise Roy Deguara, RE/MAX FORTIN, DELAGE

Description : Maison dessinée par l’architecte Pierre Thibault avec une grande façade fenestrée offrant une vue sur le fleuve Saint-Laurent. Construite de plain-pied, la résidence compte une grande aire de vie ouverte, trois chambres, dont deux au sous-sol, deux salles de bains et une salle d’eau. Les planchers en béton poli sont chauffants. À l’extérieur, on retrouve trois terrasses et deux garages, dont un détaché de la maison.