Rester ou déménager ? Pour certains, la question ne se pose pas. La Presse est allée à la rencontre de gens qui habitent la même maison depuis plusieurs années et nous racontent pourquoi ils sont bien chez eux. 

Mariève Fournier et Carl Bourgon
Ville : Lachenaie
Habitent leur maison depuis : 10 ans
Type de propriété : unifamiliale

Au départ, le couple souhaitait se rapprocher du travail. C’est tout près des berges de la rivière des Mille Îles, à Lachenaie, qu’ils ont choisi d’élire domicile en septembre 2009. L’achat de la maison s’est joué sur un coup de dés. L’instinct a en quelque sorte décidé pour eux, et le temps leur donne aujourd’hui raison.

À toute vitesse

« On se connaissait un peu parce qu’on avait des amis en commun. Puis, on a commencé à sortir ensemble. Et tout s’est accéléré », raconte Mariève Fournier en replongeant dans ses souvenirs. Rapidement, le nouveau couple a envisagé l’acquisition d’une maison. « On s’est mis à regarder les propriétés disponibles, sans nécessairement vouloir acheter tout de suite », se souvient-elle. Toutefois, les choses ne se sont pas tout à fait déroulées ainsi. Son conjoint, Carl Bourgon, est tombé par hasard sur la maison de Lachenaie. Le garage récent, de bonne dimension et détaché, rare dans ce secteur, rendait la demeure intéressante, au point de demander une visite immédiatement. « On est montés sur la moto, on est entrés dans la maison, on a fait une offre d’achat qui a été acceptée et on a signé. Tout ça s’est fait en moins d’une semaine ! Les étoiles étaient alignées, c’était pour nous », résume Mariève Fournier. En plus, le couple souhaitait acquérir une propriété avec un petit terrain, qui demanderait peu d’entretien. « C’était dans nos critères, le moins de gazon possible et un garage, précise-t-elle. On préfère passer nos étés à moto plutôt qu’à entretenir un terrain. C’était la maison parfaite pour nous. »

Divertissement et bon voisinage

Bien qu’elle soit à Lachenaie, la résidence est également tout près du Vieux-Terrebonne, un secteur fréquenté par les gens de la couronne nord et reconnu pour ses terrasses, son théâtre et ses nombreux restaurants.

C’est à cinq minutes de chez nous ! Je suis une fille de Mascouche, j’ai toujours habité dans le coin. C’est une région qui se développe sans arrêt et où on retrouve beaucoup de jeunes familles. C’est la Rive-Nord et la nature, mais nous sommes près de Laval et Montréal.

Mariève Fournier, propriétaire

Les maisons qui se retrouvent sur le marché dans le quartier de Mariève Fournier et Carl Bourgon sont souvent reprises par de jeunes familles qui n’envisagent pas de déménager à moyen terme. Il y a peu de transactions dans le secteur, et ça permet aux résidants de créer des liens durables. « On voit les enfants des voisins grandir, ils ont maintenant des voitures, ils partent de la maison. Les gens qui demeurent ici restent ici. Il n’y a pas beaucoup de déménagements. »

Les voisins qui ne changent pas, c’est un avantage lorsqu’on s’entend bien avec eux. « On s’est liés d’amitié avec ceux d’à côté, malgré qu’ils soient une bonne dizaine d’années plus jeunes que nous. On connaît leurs parents, on célèbre les anniversaires ensemble, on s’organise des soirées d’été, ça crée une belle dynamique, confie Mariève Fournier. Les blondes, on s’échange des légumes et des fines herbes de nos jardins respectifs et les gars, ils parlent de moto. »

Un garage, des motos et plus tard… une fermette

Parce que oui, la moto occupe une grande place dans le couple. D’ailleurs, Mariève Fournier a obtenu son permis de moto l’été ayant suivi l’achat de la maison. Aujourd’hui, ils apprécient le garage parfait pour entreposer leurs machines et y étirer de longues soirées de mécanique. Ils savent également tirer profit de l’excellent emplacement par rapport aux régions de l’Outaouais, des Laurentides et de Lanaudière, toutes trois très prisées par les motocyclistes.

Plus tard, le couple aimerait se tourner vers la campagne et caresse l’idée d’une fermette dans Lanaudière ou même plus à l’ouest, vers Mirabel, comme l’explique Mariève Fournier. « C’est un début de projet, même s’il n’y a encore rien de concret. On est encore loin de la retraite, mais on y pense déjà… »

Vous habitez votre domicile depuis quelques années et vous l’aimez au point que ne jamais déménager est une réelle possibilité ? Écrivez à notre journaliste.