À L’Île-Bizard
Maison à étage située au 16, rue Bélair
Prix : 2 369 000 $
Année de construction : 1994
Emplacement sur le bord de l’eau
20 pièces (cuisine d’été avec BBQ, évier, eau chaude, frigo)
Dimensions du bâtiment : 47,9 pi sur 63,6 pi (irrégulières)
Superficie du terrain : 25 467 pi2
Piscine creusée et chauffée, garage double largeur
Taxes : 17 135 $ (municipales et scolaire)
Courtières : Carole Pinto et Jose Forget, Sotheby’s
L’avis de l’experte
Cassandra Aurora, Sotheby’s International
« Pour une maison clés en main, au “bord de l’eau”, il faut s’attendre à payer, au minimum, 2 millions de dollars. Autrement, on se retrouve avec une propriété qui demande beaucoup de rénovations. Dans ce marché haut de gamme, les propriétés sont construites sur des terrains de plus de 15 000 pi2. J’ai vendu une de ces maisons où le propriétaire avait fait aménager une patinoire intérieure ! On achète à L’Île-Bizard pour ses parcs-nature, la tranquillité, ses terrains de golf réputés – le club de golf Royal Montréal est le plus ancien en Amérique du Nord. Et il est bon de rappeler qu’il faut emprunter un pont pour rejoindre cette île [du nord-ouest de l’agglomération de Montréal]. Ça demeure un marché de maisons unifamiliales, dans une proportion de 95 %. Actuellement, l’inventaire [de propriétés à vendre] est à son plus bas. Il semble que les vendeurs souhaitent attendre les premiers mois d’hiver 2021 pour prendre une décision [et voir comment la crise sanitaire va évoluer]. »
À Ville-Marie
Condo situé au 1225, boulevard Robert-Bourassa, app. 3001
Prix : 2 888 000 $
Année de construction : 2013
13 pièces (4 salles de bains) – grande terrasse privée
Superficie habitable : 2721 pi2 (sur deux niveaux) – trois espaces de stationnement intérieur
Taxes : 5565 $ (municipales et scolaire)
Frais communs et charges de copropriété : 28 200 $
Courtier : Garo Kazandjian, RE/MAX
L’avis de l’experte
Liza Kaufman, Sotheby’s
« Le marché est extrêmement actif dans l’arrondissement [de Ville-Marie]. Au cours des derniers mois, j’ai observé que les maisons unifamiliales s’y sont vendues plus vite que les condos. Cela s’explique, je crois, par le besoin des acheteurs désireux d’habiter dans une maison plus grande, dans le contexte de pandémie. Comme c’est le cas dans bien d’autres marchés de la grande région de Montréal, l’offre n’est cependant pas très grande, à l’heure actuelle, particulièrement pour les propriétés plus chères. C’est ce que j’observe tout particulièrement dans le golden square mile – le quadrilatère formé des rues Guy, Peel, avenue des Pins et Sherbrooke. Dans ce secteur, qu’on pourrait qualifier de joyau de l’immobilier, les propriétés sont très demandées, avec la proximité du mont Royal. Les acheteurs, locaux et étrangers, considèrent qu’il s’agit d’un bon investissement. Chose certaine, il y a de très beaux immeubles de prestige dans ce secteur montréalais où les prix continuent d’augmenter. J’ai moi-même inscrit un appartement de la rue Sherbrooke Ouest [au prix de 2 950 000 $, couvrant une superficie de 3700 pi2]. La demande est là. »