Line Robillard et Daniel Marchessault n’ont qu’à mettre les pieds dehors pour se retrouver dans un lieu enchanteur, qu’ils ont créé de toutes pièces. Ils se sentent en pleine nature dans leur propriété, située à Saint-Hyacinthe.

Ils ont transformé de façon fort originale leur terrasse, qu’ils appellent leur chalet. La structure bordée de murs en bois traité, au plafond de plexiglas pour laisser passer la lumière, a tout le charme d’une habitation de campagne, sans les inconvénients, fait remarquer Mme Robillard.

On n’a pas besoin de partir à 17 h, d’apporter de la bouffe et du linge et de changer les lits. C’est facile. Nous passons nos soirées et nos fins de semaine dehors.

Line Robillard

« Nous rangeons à peu près tout dans le garage, à l’automne, ajoute-t-elle. Remettre en place les différents éléments nous a tenus occupés pendant deux jours. Mais c’est l’fun. On va en profiter tout l’été, parce qu’on ne partira pas en voyage trois semaines, comme d’habitude. On a planté deux fois plus de fleurs ! »

Rempli de souvenirs

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Daniel Marchessault, Line Robillard et leur chienne Muscade passent le plus de temps possible à l’extérieur. Le couple a créé un environnement chaleureux dont il profite en famille et avec des amis.

Tout ce qui trouve place dans leur chalet a été choisi avec soin. Ils sont entourés de souvenirs d’endroits qu’ils ont aimés dans le monde et d’objets significatifs, qu’ils se sont appropriés lors du déménagement de leurs parents respectifs. Une chaudière à ménés, qui accompagnait autrefois Daniel Marchessault et son père, André, dans leurs excursions de pêche, est maintenant une lampe. La superbe boîte à biscuits métallique dans laquelle la mère de Line Robillard, Lucienne, mettait jadis sa farine, est elle aussi bien en évidence.

« On fait revivre les biens de nos parents, dit Mme Robillard. Cela leur fait plaisir, quand ils viennent ici. Et ces objets nous parlent. On ne les a pas achetés pour les mettre dans notre décor. »

Elle est particulièrement fière du réfrigérateur de marque Admiral, datant de 1952, qui domine la cuisine extérieure. Il n’a pas toujours été rouge. Elle lui a donné sa couleur écarlate il y a trois ans. Il influence depuis la décoration du chalet, dictant notamment la couleur des jetés dans le salon.

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Line Robillard est particulièrement fière du réfrigérateur de marque Admiral, datant de 1952, qui domine la cuisine extérieure.

Daniel Marchessault est très habile de ses mains. Il a utilisé trois modules de rangement pour des outils, acquis chez Canadian Tire, pour fabriquer la cuisine extérieure. Sa conjointe a peint le bois qui sert de plan de travail et lui a donné une apparence vieillie. L’évier et les armoires qui s’y trouvent leur facilitent grandement la tâche.

« J’aime beaucoup cuisiner, dit-il. Derrière un des deux barbecues, avec un petit verre de vin, je me sens très bien. C’est pas mal ma place. »

  • La superbe boîte à biscuits métallique dans laquelle la mère de Line Robillard, Lucienne,
 mettait jadis sa farine est mise en valeur.

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    La superbe boîte à biscuits métallique dans laquelle la mère de Line Robillard, Lucienne,
 mettait jadis sa farine est mise en valeur.

  • Les propriétaires aiment beaucoup voyager. Dans le chalet, des objets rapportés d’endroits qu’ils ont aimés leur rappellent de beaux souvenirs.

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    Les propriétaires aiment beaucoup voyager. Dans le chalet, des objets rapportés d’endroits qu’ils ont aimés leur rappellent de beaux souvenirs.

  • De bonnes bouteilles dénichées en voyage côtoient des objets récupérés lorsque les parents
 de Line Robillard et de Daniel Marchessault ont déménagé.

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    De bonnes bouteilles dénichées en voyage côtoient des objets récupérés lorsque les parents
 de Line Robillard et de Daniel Marchessault ont déménagé.

  • Une chaudière à ménés, qui accompagnait autrefois Daniel Marchessault et son père, André, dans leurs excursions de pêche, est maintenant une lampe.

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    Une chaudière à ménés, qui accompagnait autrefois Daniel Marchessault et son père, André, dans leurs excursions de pêche, est maintenant une lampe.

  • Les photos ont été prises l’été dernier chez Line Robillard et Daniel Marchessault.
 Cette année, ces derniers inscrivent quelques instructions sur le tableau à l’entrée du chalet pour rappeler
 à leurs invités de conserver leurs distances et de se laver les mains.

    PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

    Les photos ont été prises l’été dernier chez Line Robillard et Daniel Marchessault.
 Cette année, ces derniers inscrivent quelques instructions sur le tableau à l’entrée du chalet pour rappeler
 à leurs invités de conserver leurs distances et de se laver les mains.

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Sa conjointe, qui s’est remise à cuisiner à l’extérieur dès l’arrivée du beau temps, a deux endroits préférés. « Cela dépend avec qui je suis, confie-t-elle. Entre amis, j’aime être derrière le comptoir, avec un verre de vin. En amoureux, je préfère le quai des confidences, que Daniel a construit il y a deux ans avec un bout de quai récupéré chez des amis, à Valleyfield. On va souvent y prendre l’apéro. »

Transformations à venir

Les deux comptables, qui ont acquis leur propriété il y a 18 ans, prennent plaisir à créer différents espaces afin d’être dehors le plus souvent possible. Or, ils n’ont commencé qu’en 2014 à exploiter le potentiel du joyau, qui se déploie sous leurs yeux.

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Daniel Marchessault a utilisé trois modules de rangement pour des outils, acquis chez Canadian Tire, pour fabriquer la cuisine extérieure. Sa conjointe a peint le bois qui sert de plan de travail et lui a donné une apparence vieille.

« Le terrain, d’une superficie de 22 000 pi2, est difforme et profond, explique M. Marchessault. Il suit un ruisseau, qui se rend jusqu’au milieu. On ajoute des choses chaque année. »

Le soir, il y a beaucoup d’ambiance. Ils mettent des chandelles un peu partout. La pause des derniers mois leur a permis de préciser ce qu’ils ont le goût d’améliorer.

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Line Robillard et Daniel Marchessault n’ont commencé qu’en 2014 à exploiter le potentiel de leur terrain, d’une superficie de 22 000 pi2. Un de leurs endroits préférés est le quai des amoureux (ou le quai des confidences), que le propriétaire a construit il y a deux ans avec un bout de quai récupéré chez des amis, à Valleyfield.

« On veut faire des escaliers, révèle Line Robillard. Cela va prendre une pelle mécanique et les services de paysagistes. Le terrain est très abrupt à certains endroits et nos parents ne peuvent pas aller en bas. On veut aussi réaménager le coin avec le foyer, pour le mettre en valeur. »

Elle a un rêve : avoir une douche extérieure pour se rafraîchir, comme ils en ont vu lors de voyages en Asie. « J’ai trouvé la place, dit-elle. J’ai beaucoup d’idées grâce à Pinterest. Il faut juste voir quand Daniel sera tenté de la faire. »

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Les propriétaires prennent plaisir à créer différents espaces afin d’être dehors le plus souvent possible. Ils n’ont pas fini. Ils veulent mettre en valeur le coin où se trouve le foyer.

Ils ont recommencé doucement à recevoir, en faisant très attention. Leurs premiers invités ont évidemment été leurs trois grands garçons, dans la vingtaine, avec leurs conjointes.

« Une chance qu’on a cette oasis, constate Mme Robillard. On a investi beaucoup de temps et d’argent, mais on a l’impression d’être en vacances, hors de la routine du quotidien. Il semble y avoir plus d’oiseaux qu’avant. La nature nous apaise beaucoup. »