Des propriétaires nous ouvrent les portes de leur demeure d’exception, offerte sur le marché de la revente.

Le chalet, ça évoque quoi ? Généralement : feu de foyer, fin de semaine, plein air et billots de bois. Mais au-delà de son aspect récréatif, il peut aussi représenter un investissement important à vocation locative.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Les rondins de bois confèrent un joli cachet aux lieux.

C’est le cas de cette belle demeure toute de pin vêtue, dont on peut éventuellement tirer des revenus non négligeables, tout en offrant aux convives (ou à son propriétaire) une aire de repos chaleureuse en toutes saisons.

Érigée au cœur d’un centre de villégiature privé des Laurentides, à proximité de Morin-Heights et de Saint-Sauveur, cette maison de bois rond a été construite en 2007 sur un modèle de taille moyenne dit « ours » et peut accueillir quelque huit personnes.

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La cuisine a aussi été tapissée de boiseries pour mieux s’intégrer au chalet. 

Munie de quatre chambres, d’une cuisine, d’un agréable séjour et de deux salles de bains, cette propriété se démarque par la présence d’un spa et d’un petit sauna privés, ainsi que par une architecture faisant la part belle au bois et à la lumière.

« À partir d’un modèle de base, les premiers acheteurs avaient le choix d’ajouter des options et de mettre le chalet à leur goût. Leurs décisions ont été bonnes dans plusieurs cas », souligne Daniel Stewart, le courtier pilotant le dossier de vente.

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Le bien est vendu avec le mobilier, choisi avec goût.

Il pointe particulièrement la mise à l’abri du spa au sein d’une véranda, ou encore l’ajout d’une fenêtre doublée dans la cuisine, qui vient compléter le flot de lumière entrant par la grande fenestration du salon, orientée sud.

La vue donne sur de grandes étendues boisées (le terrain s’étale sur plus de 9400 m2, soit plus de 100 000 pi2), et la présence du lac Fiddler en contrebas garantit un panorama dégagé.

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La salle à manger est située à mi-chemin entre la cuisine et le salon. 

Par ailleurs, malgré la présence de 80 chalets disséminés au gré des 250 acres de forêt que compte le centre de villégiature, une certaine intimité a été respectée. En hiver, si on aperçoit le bâtiment voisin entre les branchages (mais pas depuis les fenêtres de la résidence), il devrait être camouflé sitôt la végétation revenue.

Des rondins à la ronde

De l’extérieur comme de l’intérieur, bois et lambrissages dictent l’atmosphère des lieux, à la fois rustique et élégante ; seule l’imposante cheminée en pierre contrebalance le tout.

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Le spa intérieur a été placé dans une véranda, cernée de fenêtres qui permettent d’apprécier les environs boisés. 

De larges rondins de pin ouest-canadien tapissent les pièces du rez-de-chaussée ainsi que l’escalier menant à la mezzanine et aux pièces à l’étage — de quoi faire jubiler un castor.

On note cependant que certains se sont fendus. « Le bois est un matériau vivant, il bouge, mais il suffit de mettre du calfeutrage », précise le courtier immobilier. 

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Le spacieux salon est très lumineux et chaleureux, grâce à la grande cheminée de pierres. 

N’en reste pas moins que c’est chaleureux jusque sous la plante des pieds, grâce aux planchers chauffants. Inclus dans la vente, le mobilier de belle qualité et assorti, aux accents boisés, complète le tableau.

Investir dans le bois

Au-delà du confort d’occupation, c’est aussi la vocation de location qui pourrait bien faire dresser les oreilles des investisseurs, tels des cerfs à l’affût.

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Certaines des chambres sont moins spacieuses. 

Le chalet est actuellement détenu par un groupe de propriétaires montréalais, qui ont pris la décision de le revendre pour réinvestir dans des bâtiments de plus grandes dimensions.

« On peut espérer en tirer jusqu’à 75 000 $ de revenus bruts annuels. Avec le zonage de la propriété, il est 100 % légal d’y faire de la location à court terme, ce qui n’est pas le cas partout dans les Laurentides », indique M. Stewart.

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Le toit cathédrale laisse respirer les lieux. 

Il faudra prévoir des frais mensuels (990 $) si l’on adhère à l’association des propriétaires du centre de villégiature Fiddler et ainsi bénéficier de ses services, ce qui comprend la sécurité et la gestion, le déneigement, l’entretien du terrain, les services d’internet et de télévision, ainsi que l’accès aux installations du centre (patinoire, piscines chauffées, terrains de tennis, jeux pour enfants, etc.).

Un particulier pourrait-il l’acquérir pour un usage privatif uniquement ? C’est techniquement possible, mais des taxes supplémentaires et les frais de gestion risquent d’en faire un bien immobilier dispendieux. La voie du compromis pourrait toutefois être empruntée.

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On compte quatre chambres pour recevoir les convives. 

Un propriétaire peut très bien le louer une partie de l’année et venir l’occuper quand il le souhaite, mais il faudra bien sûr s’attendre à une baisse des revenus annuels.

Daniel Stewart, courtier

Un emplacement stratégique

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La chambre principale, à l’étage

La situation géographique du chalet lui permet de bénéficier du pouvoir d’attraction de la région : situé à une douzaine de kilomètres de Morin-Heights et une vingtaine de kilomètres de Saint-Sauveur, il offre un large éventail de possibilités pour les amateurs de raquette, de ski nordique et alpin. En été, l’accès privé au lac permet de s’adonner au canoë, au kayak ou à la planche à rame, le plan d’eau étant interdit aux engins motorisés.

Aussi, la proximité de Montréal (moins de 100 kilomètres) et de Laval constitue également un gros plus, autant pour le propriétaire que pour les éventuels locataires, les Laurentides étant une région très populaire. Autant d’atouts que des investisseurs confiants dans leurs capacités à attirer des vacanciers pourraient mettre de l’avant.

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On compte deux salles de bains. Ici, celle située à l’étage. 

Selon le courtier, le marché jouit d’une certaine vigueur dans les dernières années — ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé. Bref, comme dans tout investissement, il faudra toucher du bois.

La propriété en bref

Prix demandé : 489 000 $

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Le sauna extérieur privé en forme de tonneau ravira plus d’un skieur fourbu. 

Évaluation : 489 000 $

Impôt foncier (2019) : 3789 $

Taxe scolaire : 499 $

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En adhérant à l’association du centre de villégiature du lac Fiddler, les propriétaires ont accès à des installations comme une patinoire, deux piscines chauffées et des terrains de tennis.

Chambres : 4

Année de construction : 2017

Superficie du terrain : 9417 m2 (101 363 pi2)

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Le bois, surtout les rondins de pin, continue de travailler. Cela nécessitera un certain entretien pour calfeutrer les parties fendues.

Courtier : Daniel Stewart, Century 21

> Consultez la fiche de la propriété : https://daniel-stewart.c21.ca/listing-centris/25168982-13-ch-du-merle-mille-isles-quebec-j0r-1a0/