Faire le bon choix, payer le juste prix: acheter une maison est à la fois stimulant et stressant. Des acheteurs se racontent.

Mathieu Papasidero, 37 ans, et sa conjointe Christine Caron Bourdon, 34 ans, se plaisaient dans leur condo jusqu'à ce qu'ils décident de fonder une famille. Ils viennent d'acheter une maison unifamiliale à Candiac qu'ils ont rénovée avant de s'y installer, au début de l'été.

La décision

«Ça faisait cinq ans qu'on vivait dans le secteur du DIX30 à Brossard», dit Mathieu, intervenant en santé mentale, en compagnie de sa conjointe Christine, qui travaille dans le secteur bancaire à Montréal. «Auparavant, on avait cohabité dans un plus petit condo, encore à Brossard! On cherchait un quartier tranquille, avec des parcs tout près et de bonnes écoles.» Une fois ce constat fait, la décision s'imposait par elle-même.

L'approche

Comme la plupart des acheteurs branchés, le couple a d'abord consulté les sites internet des firmes immobilières, à la recherche d'une maison de trois chambres à coucher. «Après quoi, on a fait de nombreuses visites, expliquent-ils. Avec l'aide de notre courtier, on regardait les maisons à vendre et on allait les voir le plus vite possible, en espérant être les premiers à faire une offre d'achat.»

Conclure la transaction

Mathieu et Christine ont toutefois eu du mal à conclure une transaction, malgré tous les efforts consacrés à visiter des maisons et à faire des offres d'achat. «Chaque fois, on ratait notre coup à cause des offres multiples déposées par d'autres acheteurs, encore plus agressifs que nous, se souviennent-ils. Ça nous est arrivé trois fois de rater notre coup... puis nous avons trouvé!»

La relation avec les vendeurs

Mathieu Papasidero et Christine Caron Bourdon ont finalement acheté la maison d'un couple dont les occupants étaient tous deux âgés de 82 ans. Là aussi, il y avait des offres multiples! «Il semble bien que les propriétaires ont aimé que nous soyons une petite famille [le couple a un garçon qui aura bientôt 1 an]. Le facteur "émotions" a sans doute pesé dans la balance», font-ils valoir.

L'installation

Ils étaient toutefois conscients qu'il y avait d'importantes rénovations à réaliser pour remettre la maison à niveau et au goût du jour. «On a été trois mois dans les travaux, de façon intense. On a fait tomber des murs, refait les deux salles de bains, l'électricité, la plomberie, le sous-sol...» Tout se passait bien jusqu'à ce qu'ils arrachent le gypse...

Si c'était à refaire

C'est là qu'on a découvert qu'il y avait des problèmes aux fondations et à la toiture. C'était assez problématique pour interrompre les travaux au sous-sol. Résultat: les acheteurs ont dû se tourner vers les anciens propriétaires pour tenter de négocier avec eux une entente à l'amiable. Ils espèrent encore en arriver à un compromis pour payer les coûts.

Les acheteurs

Qui: Christine Caron Bourdon et Mathieu Papasidero

Propriété: une maison unifamiliale de 1965

Endroit: Candiac

Expérience: 3e achat

Prix demandé: 330 000 $

Prix payé: 330 000 $