La technologie est reine sur le marché de la sécurité domestique.

Un exemple? L'écran tactile, nouvelle coqueluche des systèmes de sécurité. Très agréable d'utilisation, l'écran tactile est aussi nettement plus esthétique que le sempiternel clavier et, on s'en doutait, plus coûteux.

Mais la grande tendance du marché se trouve ailleurs, selon Chantal Bélanger, copropriétaire de Advic sécurité et administratrice à l'Association canadienne de la sécurité (Canasa). «Les consommateurs ''branchés'' réclament de plus en plus l'intégration du système dans leur téléphone intelligent ou leur tablette, indique-t-elle. Le client veut pouvoir armer ou désarmer son système à distance, tout comme il désire observer sa maison à distance, par le truchement des caméras de surveillance.»

Ces clients «techno» obtiennent satisfaction avec les nouveaux modules IP, qui transmettent les données du panneau de contrôle au cellulaire ou à la tablette, tout en étant en communication constante avec la centrale de télésurveillance.

Boutons de panique

Une clientèle vieillissante fait croître la demande pour les «boutons de panique», ces dispositifs actionnés par la pression de deux doigts, qu'on porte à la ceinture ou au cou, ou qu'on installe dans la chambre à coucher. «Nous en vendons nettement plus qu'il y a cinq ans», constate Warren Legault, directeur des ventes pour l'est du Canada, chez ADT systèmes de sécurité. Le bouton de panique s'ajoute, pour 50$ à 100$, à un système de sécurité sans fil déjà en place. Lorsqu'on appuie sur les boutons, la centrale alerte immédiatement la police (et non pas les services de santé, comme ça se passe ailleurs au Canada), qui se rend sur les lieux en priorité.