Déménager ou rester là? Sous-louer pour cause de long voyage? Exiger des travaux de réparation? Chercher un premier appartement? Le guide pratique du locataire, tout juste publié par Protégez-vous, en collaboration avec la Régie du logement, s'avère inestimable pour peser le pour et le contre de ces décisions cruciales, et pour gérer harmonieusement les relations entre locataires, propriétaires et voisins.

Une grille d'évaluation, notamment, passe en revue les principaux points du bail (montant du loyer, chauffage, animaux, balcons, etc.) et de l'état du logement à considérer lorsqu'on visite un appartement potentiel.

Le guide rappelle que le propriétaire peut demander des renseignements personnels aux visiteurs intéressés, comme le nom de l'employeur, et même enquêter auprès du bureau de crédit si le locataire envisagé donne son accord. Le propriétaire a le droit d'interdire de fumer ou d'avoir un animal. Il ne peut pas, cependant, exiger plus d'un mois de loyer à l'avance en argent comptant (pas question de dépôt pour les clés). Il ne peut pas davantage exiger une série de chèques post-datés, bien que cette façon de faire puisse arranger les deux parties.

Si vous avez l'intention de quitter un logement, vous devez informer le locateur dans les délais prévus, soit 1 à 2 mois avant la fin du bail pour les baux de 12 mois, et 3 à 6 mois pour les baux de plus d'un an. Si le locataire a reçu un avis d'augmentation, il dispose d'un mois pour y répondre. S'il ne se manifeste pas durant cette période, il est réputé avoir accepté l'augmentation du loyer. S'il la refuse, le propriétaire a un nouveau mois pour faire fixer le loyer par la Régie du logement, laquelle est un tribunal spécialisé en matière de bail résidentiel.

Enfin, une section du guide définit ce qu'est un logement impropre à l'habitation et quels sont les recours possibles en l'occurence.