Chantal et Patrick, grands amateurs de plein air, viennent de prendre possession de leur maison en bois rond dans Fraternité-sur-Lac, un centre de villégiature qui commence à prendre forme tout près du lac Supérieur et du versant nord du mont Tremblant. Leur but: profiter le plus souvent possible de leur refuge en pleine nature et peut-être le louer, sans avoir à s'occuper de rien.

«Nous investissons dans la région de mont Tremblant, parce que nous y croyons beaucoup d'un point de vue financier, mais nous investissons aussi dans notre vie de famille, explique Patrick, avocat dans un cabinet bien connu, à Montréal. Nos enfants, Félix et Sarah, qui ont 10 ans et 6 ans, grandiront avec de saines habitudes de vie, car ils pourront pratiquer toutes sortes d'activités sportives.»

 

La rusticité du chalet, qui procure un dépaysement instantané, lui plaît beaucoup. Avec ses quatre chambres (deux à l'étage et deux au sous-sol), il se promet de bons moments en famille, ainsi qu'avec des amis. Mais ne vous y trompez pas: la luxueuse demeure offre tous les agréments de la vie moderne (plans de travail en quartz, douche de verre, etc.)

«Nous avons l'impression d'être propriétaires d'une propriété unique, mais nous sommes en copropriété», précise Patrick.

À Fraternité-sur-Lac, la piscine, les terrains de tennis et le pavillon des propriétaires ne sont pas encore construits. Un petit village, avec un hôtel et un spa, un restaurant, un magasin général et une station-service, qui profiteront à tous les résidants de Lac-Supérieur, devrait aussi voir le jour à proximité.

Au nord de Tremblant, à La Macaza, le promoteur immobilier australien Walker Corporation Pty Limited, a adopté la stratégie inverse. Il a investi plus de 12 millions pour mettre en place les infrastructures de son projet, 46°Nord, et construire quatre luxueuses maisons témoins en bois rond et un superbe pavillon des propriétaires avec piscine et bain tourbillon, tout près du lac Mitchell.

Les ventes sont au ralenti. Mais les quatre maisons sont offertes en location pour combler les frais d'exploitation et susciter de l'intérêt. D'autres options, moins chères, sont proposées depuis peu pour plaire à un marché davantage local. Les frais mensuels pour assurer l'entretien de la propriété dans son ensemble (pavillon des propriétaires, piscine, déneigement, tonte du gazon, etc.) sont alors moins élevés.

À Saint-Rémi d'Amherst, le promoteur de Kanata Tremblant a aussi investi dans la construction de trois maisons modèles en bois rond certifiées Novoclimat et d'un chaleureux pavillon des propriétaires. Plusieurs services seront offerts (spa, conciergerie, etc.), mais il n'est pas question d'installer une piscine ou des terrains de tennis.

«La région a tellement à offrir, nous miserons plutôt sur la plongée sous-marine, un belvédère d'observation, des randonnées en traîneau à chiens et la motoneige», indique Jean Boisvert, qui est à la tête du projet.

Cinq maisons en bois rond, achetées par des Français, sont actuellement en construction. Les coûts? Ils varient entre 400 000$ et 1,2 million. Le territoire étant immense, environ 700 maisons pourraient s'ajouter au cours des 20 prochaines années.