À l'instar d'une centaine de chambres et d'associations immobilières du pays, la Chambre immobilière de Québec (CIQ) est allée inviter, cette semaine, des députés fédéraux du territoire qu'elle dessert à persuader Ottawa d'augmenter de 5000 $ le montant admissible au Régime d'accès à la propriété (RAP).

À l'instar d'une centaine de chambres et d'associations immobilières du pays, la Chambre immobilière de Québec (CIQ) est allée inviter, cette semaine, des députés fédéraux du territoire qu'elle dessert à persuader Ottawa d'augmenter de 5000 $ le montant admissible au Régime d'accès à la propriété (RAP).

«Nous avons rencontré, lundi et mardi, deux députés. L'un bloquiste, l'autre conservateur», déclare la directrice générale de la CIQ, Gina Gaudreault, qui a tenu à taire, pour l'instant, le nom de ceux-ci. «Il ont cependant un rôle consultatif en matière de finances publiques», s'est-elle contentée de dire.

Le montant admissible à un RAP est, depuis 15 ans, de 20 000 $. «Une hausse de 5000 $ ou 25 % nous paraît raisonnable. Ce, pour donner un peu plus de latitude aux acheteurs d'une première propriété. Par la suite, nous souhaitons que le nouveau montant de 25 000 $ soit annuellement ou bisannuellement indexé au coût de la vie», continue Mme Gaudreault.

Les députés de la région de Québec rencontrés se sont, d'après elle, montrés ouverts à la proposition puisque «conscients que l'immobilier constitue un moteur économique important». Du même élan, la CIQ les a saisis de l'importance de permettre aux investisseurs immobiliers, quels qu'ils soient, de vendre leur propriété sans imposition sur le gain de capital, pour peu qu'ils réinvestissent leur avoir dans un autre ensemble d'habitations dans les six mois consécutifs à la vente.

De son côté, l'Association canadienne de l'immeuble rappelle que, depuis l'entrée en vigueur du RAP en 1992, plus de 1,5 million de Canadiens l'ont employé pour se porter acquéreurs de 790 000 propriétés.