Penser vert fait partie des priorités des copropriétaires qui magasinent un condo, et ça permet de sauver de l'argent. C'est une des données qui ressortent d'un sondage Ipsos-Reid effectué en ligne pour le compte de TD Canada Trust du 1er au 5 mars.

Penser vert fait partie des priorités des copropriétaires qui magasinent un condo, et ça permet de sauver de l'argent. C'est une des données qui ressortent d'un sondage Ipsos-Reid effectué en ligne pour le compte de TD Canada Trust du 1er au 5 mars.

Selon les résultats, 90% des répondants estiment que le choix d'un immeuble écologique et écoénergétique s'avère crucial. Cette proportion se divise en parts égales entre les réponses «très important» et «plutôt important» Aussi, 50% des femmes considèrent ce critère essentiel, contre 40% chez les hommes.

Même si les bonnes intentions comptent, le «condo vert» rapporte aussi... sur la facture d'électricité ou de gaz. «Pour de nombreux Canadiens, les caractéristiques écoénergétiques peuvent être attrayantes, car elles répondent à leur souhait de réduire leurs dépenses mensuelles», avance Joan Dal Bianco, vice-présidente au Crédit garanti par des biens immobiliers chez TD Canada Trust. «Ainsi, lorsqu'ils veulent acheter une copropriété, ajoute-t-elle, ils rechercheront de plus en plus des caractéristiques écoénergétiques et la proximité des transports en commun.

C'est une situation gagnante tant pour le copropriétaire que pour l'environnement.» Parmi les facteurs qui influencent la décision de l'acheteur, la sécurité règne sans partage. 96% des sondés voient cela comme un motif important. Sans surprise, les femmes (77%) accordent une plus grande place à cette priorité que les hommes (63%). Le transport en commun suit ces critères de près.

Environ 80% des répondants au sondage voient la proximité du métro ou de l'autobus comme un facteur décisif. Le sondage d'Ipsos-Reid rappelle aussi qu'il ne faut pas oublier le prix du condo. Ainsi, 86% des acheteurs ne sont pas prêts à dépasser un plafond de 400 000 $ pour une copropriété à deux chambres. Plus du tiers (35%) paieraient moins de 200 000 $ alors que 51% débourseraient entre 200 000 $ et 399 000 $.

Seulement 7% des candidats à la copropriété sont prêts à payer plus. Le même phénomène est observable pour les frais de condo, alors que 86% des répondants veulent payer moins de 400 $ par mois. Aussi, la popularité du condo varie toujours selon la géographie. Seulement 27% des Montréalais sont enclins à choisir ce type de propriété comme première résidence. Il s'agit de la proportion la plus faible au Canada.

À l'inverse, 50% des habitants de la région de Vancouver feraient le même choix. «Partout au Canada, la majorité des acheteurs considèrent que les copropriétés représentent une formule plus abordable d'accession à la propriété», rappelle Mme Dal Bianco. «De toute évidence, cela est dû à leur prix d'achat moins élevé que celui d'une maison, poursuit-elle.

Cependant, les acheteurs de copropriétés qui sont souvent des acheteurs d'une première maison ou des retraités, veulent également réduire au minimum leurs frais de copropriété et leurs dépenses afin d'en obtenir le plus pour leur argent.» «Tant que ces coûts demeurent relativement abordables, je pense que la copropriété attirera de plus en plus les acheteurs dans les grandes villes canadiennes», conclut Mme Dal Bianco.

Le sondage a été réalisé en ligne auprès de 725 Canadiens adultes à Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary et Halifax.