«Les murs seraient gorgés d'humidité alors que les occupants respireraient des toxines et des impuretés», déclare David Leslie, architecte.

«Les murs seraient gorgés d'humidité alors que les occupants respireraient des toxines et des impuretés», déclare David Leslie, architecte.

Tous les entrepreneurs en construction, en vertu du Code du bâtiment, rappelle ce dernier, sont tenus de mettre en place un VRC dans chacune de leurs maisons. Ils doivent, au reste, le faire avec soin et précision, selon des observateurs, de peur que la santé des occupants n'en soit affectée.

L'air des maisons du bon vieux temps était sain, mais il fallait beaucoup d'énergie pour le chauffer. Les infiltrations et «exfiltrations» étaient, selon l'architecte, nombreuses et chaotiques. Maintenant, elles sont rares. Cependant que le VRC a la mainmise sur les sorties et entrées d'air.

S'il faut encourir des frais d'électricité pour le faire fonctionner, il récupère, en contrepartie, jusqu'à 80 % de la chaleur de l'air expulsé. Dépenser pour économiser est, dans ce cas, très profitable.

À l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec, on est d'avis qu'une maison n'est jamais trop étanche, à la condition qu'elle soit bien ventilée. Alors qu'un de ses porte-parole pressait dernièrement les fabricants de VRC à faire mieux. Car il trouve que, dans la conception des appareils, le confort et la suppression des odeurs incommodantes l'emportent trop souvent sur la santé des gens.

Novoclimat

Yves Fiset est président de Construction Habco de Québec. Il ne construit que des maisons Novoclimat. Se fondant sur sa propre expérience, il constate qu'elles peuvent donner lieu à 36 % d'économie d'énergie. Le VRC, quant à lui, permet l'équilibre entre le rendement énergétique, l'isolation, la chaleur, l'humidité et un air de qualité. M. Fiset est, par ailleurs, persuadé de l'imminence du changement d'air «zéro».

En revanche, David Leslie sait que les maisons actuelles, si opportunes l'hiver, peuvent être gênantes l'été. Saison durant laquelle il y a nécessité d'apprendre à gérer l'ouverture des fenêtres et la formation de courants d'air. Si on est climatisé, il faudra quand même ouvrir à l'occasion.

Par contre, il se félicite que, l'hiver, on ouvre, par besoin, la porte d'entrée de la maison. L'air qui se faufile, selon lui, est vivant. Il s'oppose à l'air sain, mais «travaillé», des convecteurs et du VRC.