Certains résidants avaient acheté leur maison pour aussi peu que 35 000 $.

Certains résidants avaient acheté leur maison pour aussi peu que 35 000 $.

Le contrat n'est pas encore officiel, et les résidants n'obtiendront pas un sou avant 2009. Mais si la transaction va de l'avant, pratiquement tous recevront plus de 1 millions $.

Environ 80 pour cent des propriétaires qui ont voté se sont prononcés en faveur de la vente, contre 17 pour cent qui ont voté contre, selon un communiqué émis mercredi par les responsables municipaux. Le taux de participation a dépassé 97 pour cent.

Cette majorité écrasante pourrait aider à panser certaines des plaies causées par la vente proposée des 488 demeures, explique Gay Sideris, qui habite l'endroit avec son mari depuis 2001.

«Je pense que tous ceux qui habitent ici aiment (la communauté de) Briny (Breezes), a dit Mme Sideris, qui recevrait 1,5 million $ pour une maison payée 155 000 $. Nous sommes heureux que ça ait été approuvé parce que ce sera bon pour nous et notre famille, mais nous sommes tristes de devoir quitter. Maintenant nous pouvons nous concentrer sur les deux années merveilleuses que nous avons encore à vivre ici.»

Le parc de maisons mobiles d'une superficie d'environ 175 kilomètres carrés est une relique de la Floride ancienne, coinçée entre des manoirs valant plusieurs millions de dollars et des condominiums luxueux.

Les autorités locales et celles de l'État doivent encore approuver le changement de zonage qui permettra la construction de 900 condominiums, d'un hôtel de luxe et d'une marina par le promoteur, Ocean Land Investments de Boca Raton.

Ocean Land Investments est propriété de l'homme d'affaires montréalais Jean-François Roy et de ses partenaires d'affaires.

Les responsables du comté de Palm Beach ont exprimé des inquiétudes face à l'ajout d'un développement à haute densité le long de la côte encombrée du sud de la Floride. La communauté se trouve dans une zone vulnérable aux ouragans, et les voies d'accès sont limitées.