La SCHL appréhendait dernièrement un léger repli des ventes en 2006 (7000) comparé à 2005 (7040). Or, la Chambre immobilière de Québec (CIQ) se réclame plutôt de 7830 transactions durant les 10 premiers mois de l'année.

La SCHL appréhendait dernièrement un léger repli des ventes en 2006 (7000) comparé à 2005 (7040). Or, la Chambre immobilière de Québec (CIQ) se réclame plutôt de 7830 transactions durant les 10 premiers mois de l'année.

Dans un communiqué transmis au Soleil, cette semaine, la CIQ dénombre 716 transactions en novembre seulement. Pour un cumulatif annuel de 8546.

En octobre en comparaison du même mois de 2005, l'organisme concluait à une croissance de 9 %. En novembre, de 7,4 %.

Valeur totale

En octobre, la valeur totale des transactions s'établissait à 117 millions $. Ce qui infère une valeur moyenne par propriété résidentielle de 148 425 $. En novembre, le solde des ventes est de 107,6 millions $, le prix moyen d'une résidence de 150 350 $.

D'un autre côté, le nombre de propriétés nouvellement confiées à des agents et à des courtiers continue de monter. Il atteignait 1336 en octobre et 1215 en novembre, soit 10 % et 15 % de mieux que durant les mois correspondants de l'an passé.

Quant au nombre total de propriétés en vente, le décompte était de 5118 le mois passé, de 5022 le mois d'avant. Au printemps de 2002, alors que le marché était très turbulent, on n'enregistrait que 3500 propriétés sur le marché.

Le grand choix actuel de propriétés à vendre viendrait, selon les observateurs, libérer une demande qui avait été refoulée lorsque le marché virait à un train d'enfer et que les acheteurs se disputaient les plus intéressantes. De plus, il réprime les augmentations de prix.

Alors que chez l'Oncle Sam le marché de la revente est en difficulté, la CIB prétendait le mois passé que celui de Québec est «en excellente forme».

Enfin, quand la revente va, la rénovation va. Mais l'effet ne se produit qu'une couple d'années après quand on s'est habitué à sa maison, qu'on en ait constaté les carences et qu'on ait stabilisé, voire consolidé ses finances personnelles.