«Les acheteurs sont appelés à avoir un plus grand choix, souligne Linda Dupont, directrice régionale des ventes, crédit personnel, à la Banque TD. Ils sont aussi plus avisés qu'avant. Les jeunes, en particulier, ne veulent pas s'embarquer dans de grandes rénovations quand ils deviennent propriétaires. Et ils veulent des maisons un peu plus haut de gamme que la génération précédente, à la hauteur de leurs rêves. Les deux membres du couple travaillent, ils ne sont pas très manuels et ils préfèrent une maison presque clés en main.»

«Les acheteurs sont appelés à avoir un plus grand choix, souligne Linda Dupont, directrice régionale des ventes, crédit personnel, à la Banque TD. Ils sont aussi plus avisés qu'avant. Les jeunes, en particulier, ne veulent pas s'embarquer dans de grandes rénovations quand ils deviennent propriétaires. Et ils veulent des maisons un peu plus haut de gamme que la génération précédente, à la hauteur de leurs rêves. Les deux membres du couple travaillent, ils ne sont pas très manuels et ils préfèrent une maison presque clés en main.»

Alors que la rénovation est devenue un passe-temps pour les baby-boomers, elle laisse les plus jeunes indifférents, constate Michel Beauséjour, chef de la direction de la Chambre immobilière du Grand Montréal. «Ils préfèrent voyager, dit-il. Quand ils achètent une maison, ils veulent qu'il y ait un minimum de rénovations à faire.»

Un sondage effectué cette année pour la maison de courtage immobilier Royal LePage révèle que 63% des acheteurs sont prêts à payer plus cher pour une maison qui n'a pas besoin d'être rénovée. Ce pourcentage grimpe à 79% lorsque la cuisine a été refaite. Celle-ci devra toutefois avoir été rénovée dans un style qui correspond aux goûts des acheteurs.

Rénover avec parcimonie

Si on rénove sa maison dans le but de la vendre, il faut y aller avec parcimonie, met en garde M. Beauséjour. «Les travaux majeurs améliorent la qualité de la vie, dit-il. Les propriétaires ne récupéreront pas leur investissement en entier, surtout s'ils comptent vendre leur maison à court terme.Mieux vaut alors faire le strict minimum, à moins que ce soit épouvantable.» Une maison avec une belle apparence extérieure donne confiance à l'acheteur, estime quant à elle Jacqueline Meunier, conseillère principale en recherche à la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). «Le remplacement des fenêtres ou des bardeaux du toit permet de maintenir la valeur de la maison, précise-t-elle. Il démontre à l'acheteur éventuel que l'ensemble des travaux d'entretien qui doivent être faits l'ont été.»

M me Meunier aussi prône la prudence. «Il faut tenir compte du quartier où l'on se trouve», dit-elle. «En rénovant la cuisine ou la salle de bains, une règle informelle veut que l'on ne dépense que de 10% à 15% de la valeur de la maison», poursuit-elle. Beaucoup rénovent leur cuisine ou leur salle de bains. Mais l'ajout d'un solarium gagne en popularité. «Plusieurs propriétaires aiment relaxer dans une belle atmosphère», constate M me Dupont, de la Banque TD.

Les Québécois se distinguent encore une fois dans ce domaine. Selon un sondage de TD Canada Trust réalisé en août par Léger Marketing, 21% des Québécois se doteraient d'un solarium si la question de l'argent ne se posait pas. C'est deux fois plus que dans le reste du Canada, où la moyenne est de 10%.

Ailleurs, c'est surtout une cuisine «gourmet» qui fait rêver.