Au coeur du concept: le centre de villégiature Pohénégamook Santé Plein Air, situé sur les rives du lac Pohénégamook. Les propriétaires, Michel Cadrin et Martin C. Bédard, désirent insuffler une nouvelle vie à la base de plein air. Ils ont approché l'architecte pour construire des immeubles en copropriété de deux étages et des maisons de campagne, à l'intérieur d'un ensemble harmonieux. Il y aura une certaine homogénéité de style, de couleur et de matériaux, de même qu'une philosophie de développement durable.

Au coeur du concept: le centre de villégiature Pohénégamook Santé Plein Air, situé sur les rives du lac Pohénégamook. Les propriétaires, Michel Cadrin et Martin C. Bédard, désirent insuffler une nouvelle vie à la base de plein air. Ils ont approché l'architecte pour construire des immeubles en copropriété de deux étages et des maisons de campagne, à l'intérieur d'un ensemble harmonieux. Il y aura une certaine homogénéité de style, de couleur et de matériaux, de même qu'une philosophie de développement durable.

Dans les maisons de Maryse Leduc, on ne trouve ni mélamine, ni tapis, ni plancher flottant, ni vernis ou peintures toxiques.

«Les propriétaires seront encouragés à utiliser les services et les équipements qui existent déjà, précise Maryse Leduc. Nous ne voulons pas créer une nouvelle banlieue, où chacun a une piscine et se mêle peu aux autres.»

Les nouveaux résidants auront accès aux sentiers pédestres, au terrain de tennis, à la plage et aux pistes de ski de fond du centre. Ils pourront louer des chaloupes, des kayaks et des pédalos, de même que des skis de fond et des raquettes. Et ils auront accès à la piscine, au sauna et au bain-tourbillon du centre de santé le Sagittaire.

Selon l'architecte, Pohénégamook sur le lac est un écovillage: une communauté qui vit en harmonie avec la nature, dans le respect de l'environnement. Mais dans les brochures et sur Internet, le caractère écologique du projet n'est jamais mentionné. Pour ne pas faire peur...

«Beaucoup pensent qu'un écovillage est un genre de secte ou de commune, explique Mme Leduc. Ce n'est pas le cas. Il n'y a pas de cadre rigide avec des règles prédéterminées. Les gens seront libres de faire ce qu'ils veulent. Mais en profitant de tout ce qui est mis à leur disposition, ils participeront à la vie communautaire.» Les propriétaires ne peuvent pas construire n'importe quoi, n'importe comment. Après avoir acquis le terrain, ils doivent choisir un modèle conçu par Maryse Leduc.

L'architecte et designer d'intérieur, réputée pour ses maisons de campagne bâties dans le respect de l'environnement, a conçu une collection de 12 maisons, appelée Maison Vive, de style contemporain ou rustique. Les acheteurs peuvent aussi avoir recours à son expertise pour se faire construire une maison sur mesure.

Trois maisons témoins peuvent être visitées. À l'heure actuelle, une vingtaine de projets sont en route. La construction de deux immeubles en copropriété de quatre appartements chacun vient tout juste de commencer. Les prix? Il faut compter un minimum de 40 000$ pour le terrain et de 175 000$ pour la maison. La géothermie, des éoliennes, des panneaux solaires et un foyer de masse sont notamment offerts en option.

«Je suis l'entrepreneur général, précise Maryse Leduc. Les équipes sont locales, tout comme les matériaux. Nous aurions pu construire des maisons de moindre qualité. Mais nous voulons attirer des gens intéressés à avoir une maison saine et authentique.»

L'architecte, qui a déjà été très puriste en matière de construction verte, est prête à faire certains compromis. Mais il y a une limite qu'elle ne saurait franchir. Dans ses maisons, on ne trouvera ni mélamine, ni tapis, ni plancher flottant, ni vernis ou peintures toxiques. Heureusement, elle n'a plus besoin, comme il y a 15 ans, d'importer la peinture écologique d'Allemagne et d'y mélanger elle-même les pigments!